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Ophélie Claude-Boxberger devant le Conseil d'État

Ophélie Claude-Boxberger a demandé un recours devant le Conseil d'État. (A. Martin/L'Équipe)
Ophélie Claude-Boxberger a demandé un recours devant le Conseil d'État. (A. Martin/L'Équipe)

Suspendue provisoirement par l'AFLD à la suite d'un contrôle positif à l'EPO, Ophélie Claude-Boxberger a demandé un recours devant le Conseil d'État pour faire lever sa suspension. L'audience aura lieu le 3 janvier.

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Suspendue provisoirement par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) à la suite d'un contrôle positif à l'EPO le 18 septembre, Ophélie Claude-Boxberger et son avocat Maître Laurent Clauzon ont formulé un recours devant le Conseil d'État, dont l'audience aura lieu le vendredi 3 janvier. « Je veux une levée de ma suspension provisoire, explique l'internationale sur 3 000 m steeple qui accuse son beau-père Alain Flaccus de l'avoir empoisonnée avec de l'EPO lors d'un stage à Font-Romeu au mois d'août. Toutes mes aides ont été coupées et j'ai besoin d'en retrouver pour m'entraîner et me préparer pour la prochaine saison. »

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La défense de Claude-Boxberger semble reprendre point par point les arguments de Clémence Calvin lorsqu'elle avait obtenu du Conseil d'État qu'il « suspende » sa suspension provisoire, en avril dernier (Calvin a finalement été suspendue 4 ans). Mais Calvin s'était préparée pour le marathon de Paris, qui constituait une échéance sportive importante. Rien de tel au calendrier de Claude-Boxberger, donc rien ne s'oppose au déroulement habituel de la procédure, qui veut que le sportif soit convoqué après l'application de la suspension provisoire.

L'athlète, qui estime avoir « déjà perdu trois mois » dans sa préparation, a d'ailleurs fait une demande auprès de son rectorat pour reprendre son emploi de professeur d'EPS à Montbéliard à 100 % - poste qu'elle occupait jusque-là à 70 % - pour retrouver du « budget » pour s'entraîner.

publié le 28 décembre 2019 à 19h33
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