Novak Djokovic n'a pas eu à s'employer outre mesure pour dominer l'Argentin Diego Schwartzman en huitièmes de finale. Vainqueur en trois sets (6-3, 6-4, 6-4) et à peine plus de deux heures de jeu, le tenant du titre et septuple vainqueur de l'Open d'Australie a été impressionnant d'aisance et de maîtrise sur les points importants. Comme à son habitude, il a dicté la loi et le tempo depuis sa ligne de fond, alternant parfaitement les longueurs et les angles.
Un break à 4-3 dans le premier set, un double break d'entrée de deuxième, le Serbe avait assurément de la marge dimanche face à un Argentin, dépassé sur cette surface par la cadence imposée par Djokovic, qu'il n'a jamais battu, mais qu'il était parvenu à enquiquiner sur terre battue, notamment à Roland-Garros en 2017.
« Milos est l'un des plus gros serveurs du circuit. L'une des clés sera forcément ma qualité de retour »
Au prochain tour, Novak Djokovic aura une tout autre équation à résoudre, face au serveur compulsif, Milos Raonic, totalement retrouvé en ce début d'année et encore impressionnant contre Marin Cilic, dimanche, dans la lignée de son début du tournoi. « C'est l'un des plus grands et des plus gros serveurs du circuit. L'une des clés sera forcément ma qualité de retour », avisait le meilleur relanceur du monde. « Milos est un bon gars, un ami, on parle la même langue et ça fait plaisir en tout cas de le revoir en forme sur le circuit », poursuivait le Serbe qui ne lui fera, pour autant, aucun cadeau mardi.