« Quel regard portez-vous sur ce match perdu (6-2, 7-5) face à Lorenzo Sonego ?
C'était compliqué, il a bien joué, il m'a pris à la gorge, il frappait fort, il servait bien. Au deuxième set, j'ai des balles de break à 1-0, je peux les faire, ça change le match, surtout en altitude. J'ai quand même fait un bon deuxième set, il a été plus fort que moi.
Quel sentiment vous procure le fait de rejoindre le club des joueurs aux 1000 matches sur le circuit ATP ?
J'avais vu ça hier (mercredi), c'est énorme de faire 1000 matches, ça fait beaucoup. Une victoire ou une défaite, c'est anecdotique C'est un gros accomplissement pour moi.
« Avec Verdasco, je suis le plus mauvais des autres »
Vous rejoignez dans ce cercle Ivan Lendl, Jimmy Connors, Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic...
Avec (Fernando) Verdasco, je suis le plus mauvais des autres. Lendl, Connors, Federer, Nadal, Djokovic, ce sont des monstres. On est derrière mais ça reste énorme, ça fait 50 matches par saison pendant vingt ans. C'est un gros chiffre.
Avez-vous une idée plus précise de votre fin de carrière ?
Soit en fin d'année soit en milieu d'année prochaine, tout est possible. J'essaye de pas y réfléchir, de jouer, de gagner quelques matches et de me faire plaisir. C'est quand même le cas depuis le début de la saison. Je ne sais pas, ça se joue mois après mois, je ne réfléchis pas tant sur le long terme, je regarde tournoi après tournoi ce qui se passe, les résultats, le physique, c'est un ensemble de beaucoup de choses.
« Je vais essayer d'en profiter encore un peu »
Sur tous ces aspects, où vous situez-vous ?
Le niveau est plus dur. Aujourd'hui (jeudi) par exemple, c'était plus difficile. Forcément, le niveau est plus compliqué quand tu vas avoir 38 ans. Mais c'est vrai que c'est quand même déjà énorme de jouer, je ne pensais pas que j'arriverais à jouer à cet âge-là et avoir 1000 matches. C'est déjà presque miraculeux pour moi d'être toujours ici à ce moment-là. Je vais essayer d'en profiter encore un peu. »