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Ugo Humbert, qualifié pour le 3e tour du Masters 1000 de Madrid : « J'ai bien aimé ce que j'ai fait »

Ugo Humbert s'est qualifié sans traîner ce vendredi pour le 3e tour du Masters 1000 de Madrid. (N. Luttiau/L'Équipe)
Ugo Humbert s'est qualifié sans traîner ce vendredi pour le 3e tour du Masters 1000 de Madrid. (N. Luttiau/L'Équipe)

Ugo Humbert est satisfait de sa performance contre Botic Van De Zandschulp (6-3, 6-3), ce vendredi au deuxième tour du Masters 1000 de Madrid.

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« Comment analysez-vous votre victoire contre Botic Van De Zandschulp (6-3, 6-3) ce vendredi au deuxième tour du Masters 1000 de Madrid ?
Je me suis bien senti. Je suis resté assez tranquille du début à la fin. Je l'avais déjà joué deux fois, je sais qu'il peut bien jouer, mais il y a toujours un moment où, si j'arrive à le tenir - même si je n'ai pas converti les occasions au début - je m'en sors. C'était un match très solide, au service, au retour, du fond. J'ai bien aimé ce que j'ai fait.

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Après votre quart de finale à Monte-Carlo, vous vous sentez prêt à enchaîner les bons résultats sur terre ?
Je n'ai jamais bien joué ici. Rien que d'être au deuxième tour avec un bye, c'est mon meilleur résultat (sourire). Je n'avais pas encore joué et c'était déjà mon meilleur résultat ! Je n'avais jamais gagné de match ici, c'est le premier. Je pense que je peux bien jouer en altitude. Déjà sur terre, je me suis prouvé que je pouvais bien jouer. Et en altitude, avec des jeux agressifs, ce n'est pas facile de défendre parce que la balle est un peu plus dure à contrôler. Là, sur les entraînements depuis quelques jours, c'était pas si mal. J'étais un peu fatigué en arrivant parce que j'étais tombé malade la semaine dernière. Beaucoup de gars sont tombés malades à Barcelone. Au final, je ne me sentais pas si mal, j'avais repris de l'énergie et je suis resté tranquille.

« Je tiens mieux la balle, je rate moins et j'arrive à mettre un peu plus de volume avec mon coup droit. J'utilise le fait que je sois gaucher aussi, c'est un sacré atout »

Ugo Humbert

Qu'est-ce que vous faites mieux qu'avant sur terre ?
Je tiens mieux la balle, je rate moins et j'arrive à mettre un peu plus de volume avec mon coup droit. J'utilise le fait que je sois gaucher aussi, c'est un sacré atout. Quand je mets du volume en coup droit et que j'ai une balle un peu plus courte, après c'est mon jeu, j'essaie d'y aller. Avoir les deux, trouver de la profondeur puis pouvoir y aller avec mes frappes habituelles, c'est un bon combo.

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Ça devient plus naturel ?
Au début, ce n'était pas du tout naturel. Même la première semaine où on s'est entraîné, les trajectoires, etc. Mais au final, j'arrive assez vite à retrouver le truc. Par contre, il faut que j'y pense. À Barcelone, je n'avais pas trouvé la solution (défaite d'entrée 6-4, 6-4 contre Dusan Lajovic). J'essayais de frapper plus fort, je jouais trop tendu. Ce n'est pas naturel, il faut vraiment que j'y pense. Je dois me forcer.

« Je prends vraiment du plaisir à jouer sur terre. Les premières années, je ne me donnais aucune chance de pouvoir faire mieux. Là, je suis plus curieux »

Ugo Humbert

Vous sentez qu'il y a eu un déclic mental dans votre approche de la saison sur terre battue ?
Tellement ! Là je prends vraiment du plaisir à jouer sur terre. Les premières années, je me disais : « Clairement, je ne suis pas bon sur terre. » Je ne me donnais aucune chance de pouvoir faire mieux. Là, je suis plus curieux, j'essaie de comprendre un peu comment je dois jouer. Je me dis que ça va aussi me servir pour le gazon et le dur. C'est beaucoup plus tactique, il faut réfléchir un peu plus, c'est intéressant et je prends du plaisir là-dedans.

Réussir une bonne saison sur terre, c'est indispensable pour atteindre votre objectif du top 10 ?
Je ne pense pas trop au top 10. Je sais qu'il y a beaucoup de points à aller chercher. Quand je vais sur mon match, j'essaie de trouver des solutions pour revenir le lendemain sur le court. Et si ça doit se faire, ça se fera naturellement. Là, sur terre, je n'ai aucune attente. C'est aussi pour ça que je peux bien jouer. L'année dernière, j'ai gagné quelques matches puis je suis arrivé sur gazon, j'ai dit à Jérémy (Chardy, son entraîneur) : « Assieds-toi et regarde. » Bon, je n'ai pas gagné un match (défaites au premier tour au Queen's et à Wimbledon mais tout de même une demi-finale à Newport ensuite). C'est aussi important, l'état d'esprit. Avoir le bon état d'esprit permet de gagner des matches. Je vais continuer à faire ce que je fais. »

publié le 26 avril 2024 à 20h10 mis à jour le 26 avril 2024 à 20h12
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