Fabrice Lhenry (entraîneur de Rouen) : « Je dirai que ç'a été un peu Jekyll et Hyde ce soir (samedi). Nous avons montré deux visages. On a fait une très bonne première période, on est bien entrés dans le match, nous avons maîtrisé le palet et on s'est créé beaucoup d'occasions (Rouen a mené 3-0), alors que Bordeaux en a eu très peu. Mais j'ai prévenu mes joueurs qu'ils allaient revenir fort et ça s'est révélé vrai (Bordeaux est revenu à 3-2).
On a encore eu des occasions, mais on a voulu faire du trop beau jeu. On n'a pas joué simple, on a fait la passe de trop. Dans la dernière période, on s'est bien battus, il y a eu beaucoup de sacrifices. Maintenant nous avons une balle de match (le match 6 lundi à Bordeaux, en cas de victoire, Rouen sera champion). Il va falloir bien récupérer. On part d'ailleurs tout de suite là-bas (l'équipe voyage dans la nuit de samedi à dimanche). »
Olivier Dimet (entraîneur de Bordeaux) : « Un match de hockey sur glace, c'est 60 minutes. Nous, on a oublié de se présenter lors de la première période (où Rouen a mené 2-0). Et on le paie cher à la fin, encore une fois (lors du match 3, Bordeaux avait été mené 0-3 au bout de seulement sept minutes avant de rééquilibrer le match). Il y a beaucoup de déception.
On a ensuite montré du caractère, prouvé qu'on ne lâchait rien. Dans la troisième période, on a poussé fort et on n'est pas passés loin d'égaliser. Nous ne sommes pas morts (dans la finale). C'est sûr que nous sommes au pied du mur, mais nous avons déjà connu cette situation. Si on veut espérer, il faut jouer 60 minutes. On va tout faire pour revenir ici mercredi soir (pour l'éventuel match 7, si Bordeaux gagne chez lui lundi). »