Au-dessus du reste du monde depuis plusieurs années, le Rocket League francophone n'a pas failli à sa réputation au Major de Copenhague, en plaçant quatre clubs dans en quarts de finale. S'ils ont connu des destins contrariés ce samedi, les Français ont donc défilé les uns après les autres en zone mixte. Que ce soit pour fêter leur qualification en demi-finales, pour Gentle Mates, la Karmine Corp ou Team Vitality, ou raconter leur élimination, pour la Team BDS.
Enzo « Seikoo » Grondein (joueur pour Gentle Mates, qualifié face à Gen. G) : « On est bien rentrés dans le match, on mène 2-0. Puis ils prennent un time-out, commencent à mettre un gros rythme, ça les remet bien en confiance. Mais on s'est dit qu'il fallait qu'on joue notre jeu et on finit par gagner les deux dernières. On est super contents de comment on joue, parce qu'on a eu quelques difficultés avant (dans la saison), mais là on a super bien joué tout au long du premier tour. On a un peu changé notre style de jeu comparé à avant, on contrôle mieux les parties et on arrive à retranscrire notre travail de l'entraînement, où on est vraiment forts. »
Andy « Kassio » Landais (coach pour la Team BDS, éliminée par G2) : « On commence super bien le match, on est très dominants, mais on a un souci avec le stress, quand on commence à gagner une série... Ça nous est déjà arrivé plusieurs fois par le passé. C'est le premier Major de dralii (Samy Hajji) et à partir d'un moment, il a eu un peu de mal à gérer ça et ça affecte tout le monde, tout le monde est un peu moins confiant. On avait le match entre les mains. Ils n'ont pas vraiment mieux joué, mais ça nous arrive de nous effondrer. Il y a quand même beaucoup de choses positives à prendre, les LANs sont rares. On va avoir beaucoup de données, on va pouvoir analyser ça à froid et on en ressortira que plus grands. »
Yanis « Alpha54 » Champenois (capitaine de Team Vitality, qualifié face à Furia) : « On a regardé les matches par rapport à vendredi (où Vitality avait perdu contre Furia lors du tour préliminaire). On a vu qu'ils avaient un style de jeu hyper agressif, alors qu'on était pas trop dedans. On a bien reset grâce à tout le staff, à Neo (Fabien Devide, le président du club), donc on est de retour sur de bons rails. Ils ont joué avec beaucoup de pression par rapport à ce à quoi on s'attendait et nous, on est restés très calmes, donc on a eu une victoire tranquille. À partir des phases finales, ce n'est pas du tout le même tournoi : on est une équipe qui marche à la confiance. Avoir le public avec nous, nos parents, ça nous pousse et du coup on joue mieux. »
Victor « Ferra » Francal (coach de la Karmine Corp, qualifié face à Team Falcons) : « On a toutes les qualités du monde : j'ai des joueurs extrêmement forts individuellement et exceptionnels sous pression, quand ils ont le dos au mur. On a tout pour gagner ce genre de matches, quand on est dans la difficulté. On avait très bien commencé, les deux premières games se sont passées à la perfection, puis quelque chose nous a manqué, on a fait quelques erreurs... Mais on est bien revenus. Et la septième game a été magique, ce sont de bonnes émotions. On a gardé confiance sur le fait qu'on était meilleurs. Je suis très confiant pour dimanche. On avait besoin de ce genre de match sur scène, on a appris beaucoup de choses. »