Mais si Stéphanie Gicquel se lance dans un projet aussi important, c'est également pour tenter de battre le record du monde de course à pied « ultradistance par étapes ». Un record actuellement détenu par l'Américaine Becca Pizzi qui, en 2016, avait couru 295 kilomètres en 27 heures et 26 minutes soit une moyenne de 3h55 par marathon. L'épreuve commence ce jeudi, à la base russe de Novo en Antarctique et se terminera le 6 février à Miami, en Floride.
295 kilomètres en une semaine
Habituée des épreuves sportives extraordinaires, cette avocate de métier va cette fois-ci s'attaquer à une aventure monumentale. Si la distance cumulée de 295 kilomètres ne lui fait pas peur, elle redoute surtout la fatigue liée au décalage horaire, au nombre d'heures de vol et aux conditions climatiques extrêmes auxquelles elle va être confrontée. « Je vais passer de -30 degrés en Antarctique à 30 degrés en Afrique du Sud en quelques heures, ça va être brutal. Pour habituer mon corps à ces écarts de températures, je me suis entraînée quelques semaines dans une chambre thermique. »
Au programme de ce marathon aux quatre coins du monde, on retrouve dans l'ordre chronologique (du 31 janvier au 6 février) : la base de Novo en Antarctique, Le Cap en Afrique du Sud, Perth en Australie, Dubaï aux Émirats arabes unis, Madrid en Espagne, Santiago au Chili et Miami aux États-Unis.
Stéphanie Gicquel, une athlète de l'extrême, s'apprête à courir l'équivalent de sept marathons en autant de jours et sur chacun des sept continents (pour cette épreuve, l'Amérique du Sud et l'Amérique du Nord sont comptés comme deux continents différents).