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La réélection d'Anne Hidalgo saluée par les acteurs de Paris 2024

Tony Estanguet, Denis Masseglia et Anne Hidalgo lors de la campagne de candidature de Paris aux JO 2024. (F. Seguin/L'Équipe)
Tony Estanguet, Denis Masseglia et Anne Hidalgo lors de la campagne de candidature de Paris aux JO 2024. (F. Seguin/L'Équipe)

Tony Estanguet et Denis Masseglia, respectivement président de Paris 2024 et du CNOSF, ont salué la réélection de la maire de Paris Anne Hidalgo, lundi, en marge de l'Assemblée générale du CNOSF.

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Réélue dimanche pour un second mandat de six ans, Anne Hidalgo recevra symboliquement le drapeau olympique lors de la cérémonie de clôture des Jeux de Tokyo le 8 août 2021 et sera aussi la maire de la ville hôte des JO de Paris 2024. « C'est une bonne nouvelle pour Paris 2024, c'est la continuité », a estimé Tony Estanguet, au lendemain de la victoire de la maire de Paris par plus de 50 % des suffrages.

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« Anne Hidalgo a été une fervente défenseure de ce projet, elle l'a animé, défendu et fait le tour du monde avec nous pour décrocher cette victoire. Elle y croit à Paris 2024 et a envie que ça marche, donc moi je suis ravi de pouvoir continuer avec Anne Hidalgo car je pense que l'on peut vraiment organiser de grands Jeux avec elle », a poursuivi le patron du COJO. Les relations entre les deux acteurs s'étaient tendues en juin 2019, après que la maire avait dissuadé le groupe Total de sponsoriser les Jeux de Paris 2024, mais elles se sont réchauffées depuis.

De réticences initiales à un investissement « sans réserve »

« Je pense que c'est bien que ce soit elle (Anne Hidalgo) qui soit la maire de Paris au moment des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 », a ajouté Denis Masseglia, président du CNOSF qui ne sera plus en poste lors des Jeux Parisiens. « Elle a montré que le projet 2024 pouvait s'inscrire aussi avec ce à quoi les Parisiennes et Parisiens pouvaient aspirer, en particulier les aspects de durabilité », a-t-il poursuivi avant de revenir sur les réticences de l'édile avant de se lancer dans la candidature en 2015.

« Au départ, elle a souhaité avoir des garanties de la part du CIO et elle a attendu que l'agenda 2020 du CIO paraisse. Une fois que l'agenda est paru et qu'il a donné quelques réponses aux questions qu'elle se posait, elle s'est investie sans réserve, d'autant plus que l'étude d'opportunité correspondait aussi à ce qu'elle attendait, à savoir que les Jeux seraient profitables aux Français, qu'ils représentaient un enjeu et un intérêt social et économique et qu'en plus on avait des chances de gagner. »

publié le 29 juin 2020 à 19h46
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