La préfecture de Fukushima (Japon), tristement célèbre pour le tsunami et l'accident de sa centrale nucléaire suite au tremblement de terre de mars 2011, a rassuré, mardi, les relayeurs de la flamme olympique et les spectateurs : ils ne doivent pas être inquiets à propos de l'exposition aux radiations nucléaires.
Alors que la flamme olympique commencera son parcours japonais le 26 mars depuis le complexe sportif J-Village, situé à une vingtaine de kilomètres de Fukushima, avec 260 relayeurs prévus pendant trois jours dans la région, l'organisation de défense de l'environnement Greenpeace avait alerté, dès décembre dernier, sur les taux élevés de radiation dans la région.
La préfecture de Fukushima a indiqué que sur les 24 000 détecteurs disposés le long du relais de la flamme, le plus fort taux a été détecté dans le village de Litate, à 240 km au nord-est de Tokyo, avec 0.77 microsieverts (unité de radiation) par heure.
Quatre heures de présence dans cet endroit équivaudraient ainsi à une exposition à 3.08 microsieverts, ou 0.003 millisieverts, alors que l'objectif du Gouvernement japonais est de garder les habitants en dessous de 1 millisievert par an. Par comparaison, un passager qui prend l'avion entre Tokyo et New York est exposé à 0.1 ou 0.2 millisieverts, argumente la préfecture.
« Il n'y aura aucun problème pour relayer la flamme », a-t-elle fait savoir dans un communiqué. Il n'empêche que selon le site du gendarme nucléaire japonais, le niveau de radiation à Litate reste vingt fois supérieur à celui du centre-ville de Tokyo (0.037 microsieverts), mardi.