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Montpellier n'a pas voulu décaler son match de Championnat avant son quart de finale retour à Kiel

Patrice Canayer estime que ses joueurs garderont un meilleur rythme en jouant un match samedi qu'avec des séances d'entraînement. (E. Garnier/L'Équipe)
Patrice Canayer estime que ses joueurs garderont un meilleur rythme en jouant un match samedi qu'avec des séances d'entraînement. (E. Garnier/L'Équipe)

Alors que la LNH avait proposé un report de Montpellier-Cesson, ce samedi en Liqui Moly Starligue, pour faciliter la préparation du quart de finale retour de Ligue des champions de Montpellier à Kiel, l'entraîneur héraultais Patrice Canayer a préféré « garder le rythme des matches ».

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C'est une situation toujours délicate : ce week-end, Nantes, Montpellier et Paris disputent un match de la 26e journée de Liqui Moly Starligue entre les deux manches de leurs quarts de finale de Coupe d'Europe. Il y a le risque de blessure, celui d'avoir la tête ailleurs et de commettre un faux pas coûteux. Les Montpelliérains l'avaient vécu en 2018, avec une défaite à Saint-Raphaël qui leur avait fait perdre le titre de champion de France, quelques jours avant le Final Four de la Ligue des champions.

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La Ligue nationale de handball (LNH), consciente de la situation, a ainsi proposé à Montpellier un report du match contre Cesson-Rennes, ce samedi (20 heures), trois jours après le quart de finale aller de Ligue des champions contre Kiel (39-30) et cinq jours avant le retour en Allemagne, le jeudi 2 mai. Mais le MHB (3e du Championnat) a décliné la proposition.

« Si le match retour à Kiel avait eu lieu le mercredi, j'aurais décalé le match. Mais il a lieu jeudi, cela laisse un jour de plus de récupération »

Patrice Canayer, entraîneur de Montpellier

« Je remercie la Ligue car c'est vraiment le signe d'une volonté d'aider les clubs, a déclaré Patrice Canayer, l'entraîneur et manager général héraultais. Si le match retour à Kiel avait eu lieu le mercredi, j'aurais décalé le match. Mais il a lieu jeudi, cela laisse un jour de plus de récupération. Et pour être prêt jeudi, il aurait fallu qu'on s'entraîne tout le week-end à fond. À l'entraînement, je n'aurais pas obtenu le contenu et le rythme que je vais obtenir en match. Là, on a besoin de rester dans le rythme des matches. Quant au risque de blessure, on a autant de chances de blesser un joueur à l'entraînement qu'en match. »

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Le PSG, leader du Championnat, recevra Dunkerque dimanche (17 heures), trois jours après son revers contre Barcelone, également en quart de finale aller de la C1 (22-30), alors que le retour en Catalogne est programmé le jeudi 2 mai. Le manager général Thierry Omeyer avait sondé la LNH en vue d'un éventuel report. Mais « aucun accord n'a été trouvé sur une autre date entre les trois parties (PSG, USDK, LNH) donc le match a été maintenu à ce week-end », indique-t-on au sein du club de la capitale.

Nantes, déplacement à haut risque à Limoges

Nantes (2e), qui se déplace à Limoges ce vendredi soir (20 heures), vit la même situation, trois jours après son quart de finale aller de Ligue européenne (C2) à Berlin (30-30). Le match retour aura lieu mardi prochain, le 30 avril. La LNH a proposé de repousser le match, « mais très tardivement et ce n'était pas faisable car il n'y avait pas de date de report », précise le H.

C'est un déplacement à haut risque pour les Violets chez l'une de leurs bêtes noires. L'entraîneur de Limoges, Alberto Entrerrios, connaît parfaitement les Nantais pour avoir été leur coach de 2019 à 2022.

publié le 26 avril 2024 à 19h56
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