« De votre point de vue, qu'est-ce qui n'a pas été dans votre sens, au cours de ce match ?
Honnêtement, je n'ai pas fait grand-chose de correct. Il a été le meilleur dans tous les domaines et mérite sa victoire. Il a bien servi, bien bougé, super bien retourné. Lui a eu tout bon. Moi j'ai joué trop neutre, mal lu son service. Un mauvais match de ma part.
Le public, à fond pour Federer et qui applaudissait vos doubles fautes, c'était dur à encaisser ?
C'était un match important et où que vous affrontiez Roger (Federer) ou Rafa (Nadal), ça crée beaucoup d'excitation. C'était un stade plein, ce qui est chouette à voir. C'était bruyant, c'était électrique, c'était une bonne ambiance.
Vous vous êtes tenu le coude droit au début du deuxième set. Inquiet ?
La douleur a été assez aiguë sur le coup mais j'ai pu poursuivre et si c'était quelque chose de sérieux je n'aurais plus pu tenir la raquette. Probablement juste un faux mouvement qui n'a pas eu d'impact sur la suite du match.
« Ça me motive, ça me montre que c'est possible »
Vous avez gagné deux titres du Grand Chelem en 2019 (Open d'Australie et Wimbledon) mais vous ne terminerez pas la saison numéro un. Est-ce que ça jette une ombre sur votre année ?
Je sors juste du court, avec forcément une impression pas trop positive sur mon jeu et sur la façon dont je clos ma saison. Mais c'était une bonne année et dès demain je pense que je verrai les choses différemment de maintenant. Bien sûr que la place de numéro un était une grande motivation mais il y a des enjeux à chaque fois que vous pénétrez sur un court.
De voir Federer évoluer à un tel niveau alors qu'il a six ans de plus que vous, ça vous inspire quoi ?
Ça me motive, ça me montre que c'est possible (sourire). »