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Jo-Wilfried Tsonga : « Je peux encore faire des choses sympas »

Jo-Wilfried Tsonga avec son coach, Thierry Ascione lors d'une séance d'entraînement à Melbourne. (P. Lahalle/L'Équipe)
Jo-Wilfried Tsonga avec son coach, Thierry Ascione lors d'une séance d'entraînement à Melbourne. (P. Lahalle/L'Équipe)

Le Français Jo-Wilfried Tsonga, 31e mondial, a connu un début d'année délicat, notamment à cause de douleurs au dos. Mais il est arrivé à Melbourne avec l'envie de bien jouer et se faire plaisir.

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« Un mot sur votre adversaire au premier tour, l'Australien, Alexei Popyrin. Il faudra se méfier ?
Oui bien sûr. De toute façon, sur un premier tour de Grand Chelem, il n'y a pas d'adversaire facile. Maintenant, le premier adversaire déjà, c'est moi-même. J'espère que les problèmes physiques seront derrière moi et que je serai capable de livrer 100 %. C'est ce qui m'importe le plus maintenant. Je suis content d'être ici. La semaine passée à Doha, ça a été difficile. Désormais, je fais un peu de up and down parce que mon corps ne me laisse pas tout le temps tranquille. Mais quand je joue, je joue très bien encore. C'est ce qui me donne encore l'envie de me donner à fond et de me faire plaisir.

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Vous avez notamment eu quelques soucis de dos au début de l'année. Comment ça va ?
C'est vrai que ce n'est pas simple. Aujourd'hui, mon corps est heurté, il faut être honnête. Il y a des semaines où c'est plus difficile que d'autres pour moi de s'engager à 100 % et d'autres où je suis au top. Et comme j'adore ça, je suis encore là et je joue pour vivre des bons moments. Je peux encore faire des choses sympas et prendre mon pied.

Sur les courts extérieurs, avez-vous ressenti que la qualité de l'air n'était pas optimale ?
Non. On l'a senti forcément les deux jours où il y a eu la fumée. Mais depuis, il n'y a aucun problème. Après, c'est sûr que sur les deux jours de fumée, tout le monde pouvait sentir un peu la petite barre dans la tête, la gorge qui gratte en fin de journée. Ce n'était pas anodin de jouer dans ces conditions-là. Ce qui est difficile c'est de savoir où est la barre entre l'acceptable et l'inacceptable. Partout, il y a certainement des endroits où jouer devient forcément un peu nocif pour le corps. Je pense notamment à Pékin, où j'ai fait un malaise sur le terrain, Shanghai, où c'est compliqué, Paris, où de temps en temps, les indices ne sont pas toujours au top, à New York non plus. Il faut garder beaucoup d'humanité dans les décisions et essayer de sauvegarder les organismes dans la mesure du possible. On vient tous ici pour jouer. C'est un jeu, même s'il y a beaucoup d'enjeux économiques dans tout ça.

Auriez-vous joué mardi dernier lors du premier des qualifications ?
Honnêtement, ce serait trop facile de dire que je n'aurais pas joué. Pour ces joueurs qui jouent les qualifications, il y a des enjeux économiques qui les impactent directement. Ils dépensent une fortune pour venir jouer ici. Ils ont amené leur staff ici, ils se sont entraînés, ils y ont mis beaucoup de coeur et pour eux prendre la décision de ne pas aller sur le terrain, ça a un vrai impact. La décision appartient à chacun. »

publié le 18 janvier 2020 à 08h34
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