Sur sa stratégie
« Si j'avais joué un peu plus défensivement, le résultat aurait été bien différent. Si j'avais essayé de faire des pars sur l'ensemble du retour, je me serais retrouvé au 18 à devoir faire le par en espérant que Ludvig (Aberg) ne fasse pas birdie pour me rejoindre. Sur ce parcours, il faut rester agressif, il n'y a pas d'autre solution ici. Il ne faut pas être trop défensif, ni trop agressif. Il faut juste frapper les bons coups. Et heureusement, aujourd'hui, j'ai pu le faire et ça a payé. »
Sur son birdie au 8
« Je dirais que le meilleur coup que j'ai réussi aujourd'hui a été le putt pour birdie au 8. J'ai frappé deux très bons coups loin du green. J'ai eu un pitch extrêmement difficile à frapper à 3 ou 4 mètres du trou. Et j'ai rentré ce putt très difficile à lire. Cela m'a donné de l'élan et je m'en suis servi pour faire birdie les 9 et 10 et continuer à pousser parce que je savais qu'il y avait une chance de gagner. »
Sur sa mentalité
« J'aime gagner, vraiment. Et je déteste perdre, peut-être encore plus. Et s'il y a bien quelque chose que je déteste également, c'est le fait de jouer au-dessus du par. Et heureusement, cela ne m'est pas encore arrivé cette saison ! »
Sur sa puissance depuis le tee
« La distance est très importante sur ce parcours. Les fairways sont assez larges et quand les greens sont aussi fermes, il faut avoir des clubs courts pour toucher ces greens, surtout avec les petites zones où sont placés les drapeaux. J'ai frappé un peu plus fort cette semaine que lors d'un tournoi normal du PGA Tour, simplement parce qu'il y a un peu plus d'espace. Sur un U.S. Open, par exemple, la hauteur de mon tee peut être un peu plus basse et je peux frapper d'autres types de coups, mais la plupart des coups que j'ai frappés cette semaine l'ont été très hauts et avec beaucoup de force. »
« J'aime la compétition et gagner. Mais mes priorités vont bientôt changer. Mon fils ou ma fille sera désormais la priorité principale, avec ma femme, et le golf sera donc probablement la quatrième »
Sur son coach de putting, Phil Kenyon
« J'ai décidé en fin de saison dernière d'engager un coach de putting. J'avais déjà observé Phil (Kenyon) et je l'avais vu entraîner des joueurs comme Matt Fitzpatrick ou Keegan Bradley et j'ai adoré la façon dont il s'y prend. Je me suis rendu compte qu'il était ouvert d'esprit, et c'est le genre de personnes avec lesquelles j'aime travailler. Nous nous sommes mis au travail dès l'automne. Randy (Smith, son coach de swing) l'a bien pris et Phil n'a pas non plus d'ego démesuré. Il veut simplement ce qu'il y a de mieux pour ses joueurs. J'ai vraiment, vraiment de la chance d'avoir ces deux gars dans mon équipe. »
Son programme à venir
« Je vais rentrer chez moi, m'imprégner de cette victoire ce soir. Je vais certainement profiter de la naissance (toute proche) de mon premier enfant. J'aime la compétition et gagner. Mais mes priorités vont bientôt changer. Mon fils ou ma fille sera désormais la priorité principale, avec ma femme, et le golf sera donc probablement la quatrième. »