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Eduardo Camavinga (Rennes) a reçu son décret de naturalisation française

Le jeune milieu rennais, Eduardo Camavinga (17 ans), né en Angola, a reçu la nationalité française, ce vendredi à Rennes, lors d'une cérémonie à la préfecture d'Ille-et-Vilaine.

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Presque toute la famille était réunie pour l'occasion. Entouré de ses parents, de deux jeunes soeurs, ainsi que de son petit frère, Eduardo Camavinga, costume noir, noeud papillon et baskets blanches aux pieds, était présent ce vendredi après-midi à la préfecture d'Ille-et-Vilaine, à Rennes, pour devenir officiellement citoyen français.

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La demande de naturalisation de son père Celestino ayant été acceptée, le fils, né en Angola et arrivé en France à l'âge de 2 ans, était en droit d'en bénéficier naturellement par effet collectif. Leur décret leur a été remis par la préfète de la région Bretagne et d'Ille-et-Vilaine, Michèle Kirry, dans une salle des fêtes copieusement remplie, où 85 personnes de 45 nationalités différentes, accompagnées de 47 enfants ont aussi reçu le même honneur.

Dispensé d'entraînement collectif

Le jeune milieu rennais (17 ans), révélation de la saison en Ligue 1, savait depuis un mois qu'il pouvait prétendre au passeport français. Mi-novembre, après l'annonce de sa naturalisation, il a même disputé son premier match avec l'équipe de France Espoirs (victoire 3-2 contre la Géorgie, en qualifications à l'Euro 2021). Mais c'est bien depuis ce vendredi qu'il possède la double nationalité.

Pour l'occasion, le surdoué avait été dispensé d'entraînement. Alors que ses partenaires participaient à l'ultime séance à huis clos, avant le match contre Bordeaux, samedi (20h45), lui avait obtenu l'autorisation exceptionnelle, de son entraîneur Julien Stéphan, de s'entraîner seul dans la matinée.

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Très souriant, attentif et concentré, Camavinga est resté une petite heure sur place. Toujours aussi discret et protégé par son club, il ne s'est pas exprimé, pas plus que son père, qui ne semblait pourtant pas contre l'idée. Mais toutes les sollicitations médiatiques ont été repoussées. Le phénomène s'est en revanche montré très disponible pour des selfies et des autographes avec les nombreux invités.

Toujours aussi naturel, il n'a pas hésité à entonner la Marseillaise, à l'invitation de la préfète, comme c'est la coutume pour fêter l'événement. Un exercice auquel il est habitué désormais et qui devrait se répéter souvent à l'avenir, avec le maillot tricolore.

publié le 20 décembre 2019 à 17h47 mis à jour le 20 décembre 2019 à 18h48
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