« Cette fois, il n'y a pas vraiment eu match. C'est aussi votre avis ?
Il est vraiment très solide. Il joue avec la même intensité du début à la fin. Sa qualité de balle est incroyable. Il joue vraiment très long et c'est difficile de prendre l'avantage. Encore une fois, il a montré pourquoi il est le meilleur au monde. Il semble évident que je ne suis pas à son niveau sur court couvert. On a fait de grands matches à Wimbledon, Cincinnati ou Roland-Garros. Là, j'avais l'impression d'être à son niveau. Il va falloir que je travaille encore plus pour m'améliorer sur cette surface. Et il a bien plus d'expérience que moi dans ces tournois, sur ces courts. Mais il est tout de même incroyable. Même en servant bien contre lui, il retourne très bien. Il vous pousse dans vos retranchements sur chaque balle, chaque point. Je le redis, il est incroyable. J'ai fait des points énormes moi aussi. Mais derrière, je faisais trois ou quatre fautes. Contre Novak, c'est impossible.
Qu'est-ce que vous auriez pu faire autrement ?
Je ne sais pas, pour être honnête. Courir encore plus, donner des balles sans rythme, tenter de longs rallyes. Mais, encore une fois, face à un joueur comme lui, ce n'est pas suffisant. Il faut être à 100 % et si vous ne l'êtes pas, vous perdez. Vous êtes mort (sourire).
On peut apprendre de ce genre de match ?
En tout cas, il va m'aider pour la préparation de la saison à venir. Avec Juan Carlos (Ferrero), on va parler de ce qu'on doit travailler. Évidemment, je vais revoir ce match pour analyser mes faiblesses et tenter de les corriger. Je vais oublier tous les autres matches contre lui, Wimbledon et Cincinnati et me focaliser sur celui-là pour voir ce que je dois arranger pour me hisser à son niveau. »