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Novak Djokovic sur le nouveau format des Masters 1000 : « Cela vous donne plus de temps pour récupérer »

Novak Djokovic, de retour sur le circuit cette semaine à Rome après sa défaite en demi-finales face à Casper Ruud à Monaco, ne semble pas mécontent du nouveau format sur douze jours des Masters 1000.

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« Pourquoi n'avez-vous pas joué à Madrid ? Aviez-vous l'impression que vous aviez plus besoin de vous entraîner que de faire des matches ?
Cela ne faisait pas partie du programme. Le plan était de venir ici. Voilà...

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Physiquement, comment vous sentez-vous ?
J'ai bien travaillé physiquement ces derniers temps. J'ai eu beaucoup de temps pour me reposer et m'entraîner. J'ai eu un bon bloc d'entraînement. Je suis arrivé ici il y a deux jours pour faire un tour sur le court central et pour m'entraîner pendant quatre ou cinq jours avant mon premier match contre des joueurs de haut niveau. C'est évidemment différent de vous entraîner avec eux que de jouer des sets d'entraînement avec des sparring-partners.

J'ai pu jouer avec (Grigor) Dimitrov mardi, et ce mercredi avec (Holger) Rune. C'est une excellente occasion pour moi de retrouver ce genre de sensations sur le court et de prendre de l'élan. Je pense que je suis sur la bonne voie pour atteindre le pic à Roland-Garros à Paris. J'espère qu'ici, à Rome, je jouerai mieux qu'à Monte-Carlo. C'est le souhait, évidemment, de toujours aller loin. On verra ce qu'il en est. C'est la première fois que Rome et Madrid se déroulent sur deux semaines, comme Indian Wells ou Miami. Cela vous donne plus de temps pour récupérer entre les matches si vous gagnez, ce qui est utile pour moi.

Sur les récents changements intervenus au sein de votre équipe, tout le monde essaie de deviner s'il s'agit d'une question de motivation ou d'autre chose. Pourquoi avez-vous changé de préparateur physique ?
Je travaille actuellement avec le préparateur physique avec lequel j'ai travaillé pendant de nombreuses années (Gebhard Gritsch). Il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour m'adapter à son programme et à son approche. Nous nous connaissons très bien. C'est pourquoi j'ai l'impression que nous sommes synchronisés dès le départ sur ce que nous voulons faire, sur la façon dont nous voulons aborder le programme d'entraînement sur et en dehors du terrain. Avec Nenad (Zimonjic, son coach) aussi, bien sûr. Je suis satisfait de la façon dont les quinze derniers jours se sont déroulés en termes d'entraînement, de préparation et d'anticipation de ce tournoi, en vue de Roland-Garros, de Wimbledon et des Jeux Olympiques. C'est le bloc pour lequel nous nous préparons le plus.

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Ce devrait être le dernier Roland Garros de Rafael Nadal. Pouvez-vous nous décrire ce que c'est que de jouer contre lui à Paris ?
C'est probablement l'un des plus grands défis que l'on puisse avoir sur le circuit. Je l'ai joué probablement plus souvent qu'aucun autre joueur ne l'a fait sur ce terrain. Le court est plus grand. Il y a plus d'espace, ce qui affecte beaucoup le jeu visuellement et la sensation du joueur sur le court. Il aime se tenir assez loin derrière, en retour. Il y a des moments où il est vraiment dans la zone et dans le rythme, où il ne fait pas beaucoup d'erreurs. On a l'impression qu'il est impénétrable. Il est comme un mur. C'est un athlète incroyable. La ténacité et l'intensité qu'il apporte sur le court, en particulier là-bas, est quelque chose qui a été très rarement vu, je pense, dans l'histoire de ce sport. Je suis sûr que ce tournoi sera très émouvant pour lui, comme cela l'a probablement été à Madrid et le sera ici à Rome. Mais là-bas plus particulièrement, en raison des records qu'il détient. »

publié le 8 mai 2024 à 16h29 mis à jour le 8 mai 2024 à 20h09
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