« Qu'avez-vous envie de retenir de ce troisième succès en Coupe d'Europe ?
On n'a pas dû apporter quelques licenciés supplémentaires à la Fédération avec ce match-là. Mais les conditions étaient compliquées. Heureusement que l'on nous a changé la pelouse à l'intersaison.
Mais même dans ces conditions, vous n'avez jamais vraiment été mis en danger...
On a maîtrisé, c'est vrai, mais il y avait, je crois, la possibilité d'aller plus loin dans le score. Maintenant, que le Stade Toulousain soit capable de jouer ce genre de match, et battre Montpellier qui est plutôt souverain dans cet exercice, est une bonne chose pour nous. Gagner sans trop trembler est une bonne chose. Mais il va falloir chauffer les épaules car on aura une tout autre équipe de Montpellier à jouer la semaine prochaine.
Vous voilà idéalement lancés dans la course à la qualification...
Après trois matches, se retrouver à trois victoires et nos poursuivants à deux défaites, est un avantage, même si tout est encore possible. On a connu une saison où l'on ne s'est pas qualifié avec trois victoires, et on est aux aguets.
La dynamique, surtout, est bonne avec ces cinq victoires d'affilée, toutes compétitions confondues...
La dynamique est intéressante, c'est vrai, je suis surtout ravi de l'adaptation de nos avants sur la capacité à prendre des ballons importants à des moments clés. C'est dommage que notre mêlée n'ait pas pu régler le problème à huit contre sept. C'est dans ces moments-là qu'il faut être encore plus tueur, ça montre la marge qui nous reste par rapport aux grosses écuries que sont le Leinster ou Exeter. On va essayer de continuer à évoluer. »