Le bon nul d'Agen face au Racing
La victoire remportée à Pau le week-end dernier n'était qu'une brève éclaircie dans le ciel du Racing 92. Les Franciliens n'ont toujours pas gagné deux matches consécutifs dans ce Top 14, évitant même de justesse la défaite ce samedi contre Agen (27-27) à domicile. Les motifs de satisfaction, comme la mêlée et la touche, dominatrices, ont été rares. L'équipe du manager Laurent Travers a connu plusieurs trous d'air alors qu'elle semblait avoir le match en main (16-3 à la 29e, 21-10 à la 43e).
Aux essais de Dupichot (23e) et Le Guen (43e), les Agenais ont répondu par ceux de Tolot - qui a glissé sa main sous le ventre d'Imhoff pour aplatir alors que l'Argentin venait de rentrer dans son en-but avec le ballon - et de Nathan Decron, auteur d'une percée au coeur de la défense adverse (47e). Taulagi (70e), en bout de ligne, a même permis au SUA de passer devant. Mais Gibert, tout juste entré en jeu, a égalisé (73e). Quant à Hidalgo-Clyne, il a manqué le but de la gagne, 45 m face, dans le temps additionnel (80e+2).
La Rochelle, un bonus brouillon devant Brive
Brouillons en début de rencontre, les Rochelais ont fini par renverser des Brivistes qui n'auront tenu qu'une mi-temps pour s'offrir une victoire bonifiée (41-17). Le match était pourtant mal parti pour les Maritimes. Incapables de poser leur jeu la faute à de nombreux en-avants, ils étaient punis par la botte de l'ouvreur corrézien Enzo Hervé.
Les Brivistes, opportunistes sur une pénalité de leur numéro 10 s'écrasant sur le poteau, réalisaient même un premier break par l'intermédiaire de Nico Lees (28e, 6-14). Puis le vent tournait. Emmenée par une mêlée conquérante, La Rochelle arrachait un essai de pénalité (31e), puis un deuxième signé Vito qui s'échappait petit côté sur une mêlée gagnée à deux pas de la ligne (38e). Le déclencheur de l'armada rochelaise qui ne sera alors plus inquiétée.
Septième victoire d'affilée pour Lyon
Le LOU décroche son septième succès d'affilée (27-8) et caracole en tête. Cette victoire face à des Palois accrocheurs n'est pas la plus aboutie : les hommes de Pierre Mignoni se sont même révélés longtemps brouillons. Mais elle souligne le pragmatisme d'une équipe qui, à défaut de grandes envolées, a su profiter de l'indiscipline paloise pour assurer l'essentiel. Les Lyonnais avaient bien commencé en marquant après seulement 45 secondes un essai par Wulf, parfaitement servi par Cretin à la réception d'une transversale Doussain.
La réussite au pied de l'ouvreur lyonnais avait d'ailleurs permis à Lyon de mener confortablement (14-3, 28e), jusqu'à ce que Votu n'inscrive un essai pour Pau, pourtant en infériorité numérique après le carton jaune infligé à Tagitagivalu (14-8, 31e). En deuxième période, elle aussi disputée sur un faux-rythme, le leader a inscrit un deuxième essai grâce à Couilloud (60e), mais a commis de trop nombreuses maladresses pour obtenir le bonus offensif.