(L'Equipe)

Foot et télé payante, un univers impitoyable (1/6) : Canal - TPS, petit partage entre «amis»

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Foot et télé payante, un univers impitoyable (1/6) : Canal - TPS, petit partage entre «amis»

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Le premier appel d'offres de l'histoire du football français remonte à 1999. Il ne s'est pas vraiment déroulé dans les règles de l'art. Mais visiblement pour le bien de tous...

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Le grand roman de la télé payante
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Juin 1999, sous le soleil brûlant de La Réunion, Noël Le Graët s'impatiente. En séminaire, le président de la Ligue nationale de football (ancien nom de la Ligue de football professionnel) attend un coup de téléphone de Paris. « C'est bon, Noël, on a gagné ! » Au bout du fil, le directeur médias et marketing Vincent Tong-Cuong, qu'il a embauché quelques mois plus tôt, a décacheté les enveloppes du premier appel d'offres de l'histoire des droits télé du foot français. « On avait ouvert les plis sur la photocopieuse, raconte ce dernier. Cela paraît fou aujourd'hui. On a vite passé toute l'offre qualitative des candidats et, en ouvrant le quantitatif, on a écarquillé les yeux ! » Sur le papier, Canal+, diffuseur du Championnat de France depuis sa création, en 1984, offre 1,15 milliard de francs par saison (175,5 M€) et TPS, l'outsider, 1,85 milliard (282,4 M€), largement plus du double des 750 millions de francs versés alors par la chaîne cryptée. Jusque-là, les deals se négociaient sur un coin de table avant d'être validés par de franches poignées de main. Alors, qui vient donc perturber une divine idylle de quinze ans ?

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