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Matia Binotto, à propos de la prolongation de Sebastian Vettel : « La pandémie du coronavirus a tout chamboulé »

Matia Binotto, mis sous pression dès le premier Grand Prix de la saison. (Maxim Shemetov//Reuters)
Matia Binotto, mis sous pression dès le premier Grand Prix de la saison. (Maxim Shemetov//Reuters)

Matia Binotto a expliqué vendredi pourquoi Ferrari avait décidé de ne pas prolonger le contrat de Sebastian Vettel, une décision qui a surpris le pilote allemand.

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Jeudi, lors des habituelles conférences de presse de début de week-end, Sebastian Vettel a avoué qu'il n'avait reçu aucune offre de prolongation de contrat de la part de Ferrari. « J'ai été très surpris de recevoir début mai un appel de Mattia Binotto (le patron de l'écurie) venant m'expliquer que Ferrari n'avait aucune intention de prolonger mon contrat, a-t-il déclaré. Il n'y a jamais eu ni négociation, ni offre. Pourtant quelques mois plus tôt la volonté commune de continuer ensemble paraissait claire. »

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Une décision prise pendant le confinement

Interrogé sur ce sujet brûlant vendredi, Binotto a admis que la Scuderia avait changé d'avis durant le confinement. « Cet hiver, nous avons déclaré, en public et en privé, que garder Sebastian était notre priorité, a-t-il expliqué. Malgré les sollicitations de plusieurs pilotes qui voulaient savoir si un poste allait se libérer, nous sommes restés sur cette position : Seb était notre premier choix. Mais ensuite la pandémie du coronavirus a tout chamboulé. L'encadrement des dépenses pour les prochaines saisons s'est durci, le nouveau règlement technique a été reporté de 2021 à 2022, le développement aérodynamique a été gelé. La situation a totalement changé. »

« J'ai entendu qu'il avait été surpris. Je le comprends »

Mattia Binotto, patron de l'écurie Ferrari

« Qui plus est, a-t-il ajouté, aucune course n'a eu lieu, et Sebastian n'a pas pu démontrer qu'il était toujours aussi motivé pour porter les couleurs de Ferrari. Donc, durant la fermeture des usines, nous avons fini par reconsidérer sa position. Nous avons pris une décision, notre décision, c'est notre responsabilité et nous la lui avons annoncée. J'ai entendu qu'il avait été surpris. Je le comprends, c'est assez normal. Bien qu'il ait accepté notre décision, je reconnais que même aujourd'hui il n'en est pas pleinement satisfait, ce qui est normal et évident. »

publié le 3 juillet 2020 à 17h28
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