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Ligue des champions : quelles sanctions pour l'OL après les incidents contre Leipzig ?

Vive tension au bord du terrain entre les joueurs de l'OL et des spectateurs, mardi soir, à la fin du match contre Leipzig (2-2), à Décines. (S. Mantey/L'Équipe)
Vive tension au bord du terrain entre les joueurs de l'OL et des spectateurs, mardi soir, à la fin du match contre Leipzig (2-2), à Décines. (S. Mantey/L'Équipe)

Sous le coup d'une sanction avec sursis, Lyon risque gros après les sérieux incidents survenus mardi soir au Groupama Stadium.

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Les supporters lyonnais impliqués dans les troubles pendant et à l'issue du nul (2-2) face au RB Leipzig, mardi en Ligue des champions, se sont peut-être pénalisés eux-mêmes, car leur club est sous la menace d'un huis clos à la suite des incidents survenus, le 15 mars 2018, lors de la réception du CSKA Moscou (2-3) en Ligue Europa. À l'époque, l'OL s'était vu infliger une sanction de deux matchs européens à huis clos, dont un ferme et l'autre avec sursis durant deux ans, ainsi que 100 000 € d'amende pour le « lancement d'objets et le déclenchement de feux d'artifice, des troubles dans le stade, des escaliers bloqués et un comportement raciste ».

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L'OL avait déjà été sanctionné après des violences et en raison de l'envahissement du terrain contre Besiktas, le 13 avril 2017, en quarts de finale (2-1) de la C3. Et il s'est trouvé encore associé à un épisode très déplaisant avec le salut nazi de l'un de ses supporters à l'Etihad Stadium de Manchester City (2-1), le 19 septembre 2018, même si le club a immédiatement et très fermement réagi. Lyon a purgé son huis clos ferme pour la venue du Chakhtior Donetsk (2-2), la saison dernière, à l'occasion de la deuxième journée de la Ligue des champions. Mais il lui reste ce sursis qui pourrait tomber et l'obliger à disputer son huitième de finale aller de C1, en février, dans un stade vide.

Certains des faits relevés par le délégué de la rencontre sont en effet du même ordre que ceux observés lors du précédent match incriminé. Un peu avant la mi-temps, sur un corner que s'apprêtait à frapper Christopher Nkunku (38e), une bouteille et un gobelet ont été lancés depuis les tribunes du Groupama Stadium sur le joueur de Leipzig, manquant de le toucher au visage.

L'espoir d'une pénalité autre qu'un stade vide

L'arbitre anglais Anthony Taylor a interrompu le jeu quelques secondes pour aller signaler cet incident au délégué de l'UEFA au bord de la touche. Un message du speaker est passé dans le stade. Plus grave encore : à l'issue de la qualification, des spectateurs sont descendus sur la pelouse pour déployer une banderole hostile au défenseur central Marcelo, avant une longue échauffourée avec Memphis Depay et plusieurs joueurs lyonnais.

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Du côté de l'UEFA, on indique attendre l'arrivée des rapports officiels, avant l'ouverture d'une procédure disciplinaire qui sera vraisemblablement engagée en fin de semaine. Cette perspective est forcément inquiétante pour l'OL, dont le « casier » est chargé. Mais il existe un motif d'espoir, car, à l'UEFA, on considère de plus en plus que les huis clos, surtout pour des affiches, pénalisent la compétition et dégradent son image. Et même si la commission de discipline est indépendante de la confédération européenne, les Lyonnais peuvent espérer qu'elle trouve d'autres moyens de les pénaliser, sans en passer par une telle extrémité.

publié le 11 décembre 2019 à 22h56
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