« Quand avez-vous compris que vous alliez remporter Paris-Nice ?
Je n'en ai jamais été sûr jusqu'au Col des Quatre Chemins (à 10 km de l'arrivée dimanche), parce que tu ne sais jamais ce qu'il peut arriver sur une course de vélo. Mais sur la Côte de Peille, j'ai pris confiance quand j'ai vu que Brandon (McNulty) était lâché. Avec Remco (Evenepoel), on avait le même objectif, donc c'était le partenaire idéal d'échappée.
Vous avez semblé calme toute la semaine, c'est un aspect de votre personnalité ?
J'ai peut-être paru calme mais hier (samedi) soir, ce n'était pas vraiment le cas (il sourit). J'ai dû dormir cinq heures, pour la première fois de ma vie je sentais cette pression de gagner pour l'équipe Visma-Lease a bike. Mais c'est vrai que les jours d'avant, j'étais assez calme. En fait, avant l'étape de La-Colle-sur-Loup (vendredi), je ne pensais même pas que la victoire finale était possible.
« Je ne pense pas que je gagnerai un Grand Tour »
À propos de son profil
Quel type de coureur êtes-vous ? Un nouveau Vingegaard ?
Je ne suis pas comme (Jonas) Vingegaard, j'ai conscience de la réalité. Je ne pense pas que je gagnerai un Grand Tour, c'est un peu au-dessus de mes limites je crois, mais les courses d'une semaine pourquoi pas. Je garde les pieds sur terre.
Avec la troisième place de Brandon McNulty, un Américain comme vous, comment expliquez-vous ces performances de coureurs venus des États-Unis ?
C'est cool, c'est vraiment une nouvelle vague de cyclistes américains. Je crois qu'on est la génération qui a été inspirée par Lance Armastrong. Pour moi, c'était le cas en tout cas. On a Sepp (Kuss), Brandon (McNulty), Quinn Simmons, (Will) Barta, et d'autres... C'est vraiment une nouvelle vague ! »