Moreno Fendero (24 ans, 1,73 m, 4 victoires, dont 3 avant la limite, 0 défaite) affrontera finalement l'Argentin Nicolas Luque Palacios (34 ans, 1,75 m, 13 v., dont 2 avant la limite, 2 nuls, 10 d., dont 1 avant la limite) le 2 mai, toujours au casino de Montréal (Canada).
Initialement, les deux hommes devaient s'affronter jeudi soir, mais toute la réunion a été reportée. Le Canadien Erik Bazinyan (28 ans, 32 v., 0 d.), numéro 3 WBC, WBA et WBO et 6 IBF des super-moyens (-76,203 kg), qui devait être opposé à son compatriote Shakeel Phinn (33 ans, 26 v., 1 n., 3 d.) dans le combat vedette, souffre d'une sinusite.
« Nous avons attendu quelques jours avant de prendre la décision, espérant que les antibiotiques le remettraient sur pied. Ce n'est malheureusement pas le cas et il est toujours trop mal au point », explique dans un communiqué le Québécois Antonin Décarie, directeur-gérant de la société de promotion Eye of the Tiger,
« Je n'ai pas changé ma façon de m'entraîner pour passer aux six-rounds car je suis déjà prêt pour des huit-rounds »
Moreno Fendero
Face à Palacios, Fendero disputera son premier six-rounds. Médaillé de bronze des -75 kg lors des Mondiaux amateurs en mai 2023, passé professionnel avec Eye of the Tiger, sa catégorie n'étant plus olympique, le jeune Français a, depuis ses débuts en septembre, disputé des quatre-rounds. Le but étant de monter progressivement jusqu'aux douze-rounds, durée des Championnats mondiaux.
« Je n'ai pas changé ma façon de m'entraîner pour passer aux six-rounds, précise le jeune Français, car je suis déjà prêt pour des huit-rounds. Mes trois derniers combats n'ayant pas dépassé le deuxième round, on a choisi un Argentin résistant, pour que je fasse des rounds. Il a un style très agressif. »
Afin d'arriver progressivement aux poids moyens (-72,574 kg), le combat est conclu à 73,400 kg. « Pour que ça devienne ma catégorie, confirme Fendero, j'ai mis en place un régime alimentaire. » En passant pro au Canada, il pensait pouvoir continuer à vivre en France. Très rapidement, il a décidé de s'installer à Montréal, comme l'avait fait avant lui Christian Mbilli, également dirigé par Eye of the Tiger, la société du promoteur Camille Estephan.
« Alors qu'en France les boxeurs ont du mal à trouver des combats, moi j'ai la chance d'en avoir presque un par mois, souligne Fendero. Bien sûr, avec l'entraînement à Montréal, je ne peux pas rentrer en France. Je me sens bien au Canada et le froid n'est pas aussi pire que je pensais. Pourtant, j'ai eu un -31 degrés ! Mais j'ai acheté tous les vêtements qu'il fallait. »