Malgré l'arrêt de la saison régulière et l'incertitude demeurant quant à une éventuelle reprise, la NBA avait ouvert cette semaine son processus d'inscription pour la draft 2020. Le tout sans savoir s'il faudra repousser la date butoir pour se déclarer candidat (26 avril) ou même la date du dernier événement majeur de la saison (26 juin).
Anthony Edwards (18 ans), pensionnaire de l'université de Georgia, n'avait pas traîné pour révéler dès vendredi son intention de jouer en NBA la saison prochaine. Une candidature d'autant plus logique que l'arrière a de grandes chances d'être le premier choix de sa promotion.
Énormément d'incertitudes
Depuis, les meilleurs jeunes joueurs du pays allongent la pile de candidatures, à l'image du meneur de Duke Tre Jones (20 ans), postulant depuis samedi soir. Si la NBA a choisi d'autoriser les inscriptions, elle va en revanche faire face à des problématiques qui pourraient impacter la quantité et la qualité des joueurs qui pourraient venir grossir ses rangs.
Si la date de la draft devait être repoussée - il en va de même pour la date limite d'inscription - cela pourrait inciter les universitaires à rester dans leur établissement une année de plus. Chose impossible toutefois pour les joueurs dans leur dernière année d'études, qui s'en remettent généralement aux journées de détection pour faire grimper leur cote.
Justement, ces journées de détections n'ont également plus la garantie de pouvoir être organisées, pour des raisons sanitaires évidentes. L'absence de workouts, étape déterminante pour certains puisqu'il s'agit de leur dernière chance d'afficher leur potentiel, pourrait plomber un peu plus l'organisation d'une draft « classique ». Pour l'heure, la NBA imagine encore reprendre et ne s'est pas encore décidée sur le sujet.