L'Europe grande absente des podiums de ces Championnats du monde de breaking. Lors de l'édition 2021, au théâtre du Chatelet à Paris, le champion de France Dany Dann avait signé la meilleure performance tricolore, avec une cinquième place. Le clan bleu n'a pas réussi à faire mieux samedi à Séoul, à moins de deux ans des JO 2024 à Paris, où le breaking fêtera son entrée au programme olympique.
Senorita Carlota tombe face à la championne du monde
Le meilleur résultat français revient à Senorita Carlota, 5e des Jeux Mondiaux en juillet et vice-championne de France cette année. La pensionnaire de l'Insep a été stoppée en quarts de finale par la Japonaise Ami, argentée en 2021. En quarts, la Française de 20 ans, qui signe donc un Top 8 mondial, n'a pas fait trembler la future championne du monde, et s'est inclinée à l'unanimité des neuf juges sur les deux rounds. C'est la deuxième victoire de l'année pour Ami sur le circuit WDSF (de la Fédération internationale), après Montpellier (juste devant deux Françaises, Kimie et Carlota). Le clan nippon place une deuxième b-girl sur ce podium, avec Ayumi, en bronze derrière la Chinoise 671.
Dans un format de compétition très intense, avec de nombreuses battles qui s'enchaînent, Kimie, Sarah Bee, Dany Dann et Khalil ont atteint le Top 16 mondial. L'or mondial chez les hommes a été décroché par le Canadien Phil Wizard, en argent l'an dernier, devant le Japonais Shigekix et l'Américain Victor, titré un an plus tôt. Avec trois médailles sur six possibles, le Japon s'impose comme nation forte du break.
Prochain rendez-vous pour les Bleu(e) s : les Championnats d'Europe, à Manchester, en Angleterre, les 5 et 6 novembre prochains.
1. Ami (JAP)
2. 671 (CHI)
3. Ayumi (JAP)
Hommes
1. Phil Wizard (CAN)
2. Shigekix (JAP)
3. Victor (USA)