Chamonix travaille sur une candidature à l'organisation des épreuves de VTT pour les Jeux Olympiques de 2024. Ce projet se place dans le cadre des manifestations que la cité haut-savoyarde souhaite monter pour célébrer le centenaire des premiers Jeux Olympiques d'hiver, qui s'étaient tenus là en 1924. Cette candidature intervient alors que les épreuves ont été attribuées à la ville d'Élancourt (Yvelines) dont le dossier est, comme celui de tous les sites, en phase d'instruction, particulièrement sur le plan environnemental, de nombreux arbres ayant pris racine sur le site.
Cette étude est menée alors que l'on prête certaines arrière-pensées au Comité d'Organisation des Jeux Olympiques, comme quoi Chamonix fournirait de plus belles images à la télévision. Ce serait aussi une nouvelle manière de « casser les codes », le leitmotiv du COJO. Si, par ailleurs, le trail entrait au programme olympique, certains ont aussi évoqué la possibilité de le faire disputer au Mont-Blanc, mais sans qu'à notre connaissance rien ne soit avancé sur cette question.
Élancourt veut conserver l'organisation des épreuves
La délocalisation éventuelle du VTT à Chamonix n'est pas du goût des élus locaux des Yvelines et d'Île de France. « La région est très attachée au maintien d'Élancourt pour trois raisons, explique Vincent Roger, conseilleur régional en charge du dossier des Jeux 2024. D'abord, le respect du dossier de candidature et la logique de compacité des sites qui a fait le succès de Paris 2024. Ensuite, la volonté des athlètes qui, massivement, veulent être au village olympique. Enfin, la cohérence vélo sur le territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines avec le vélodrome national (où doivent avoir lieu les épreuves sur piste) et la volonté d'avoir un aménagement local lié au vélo en héritage. »
Outre la localisation du surf, qui fait actuellement débat et devrait être tranchée d'ici le début 2020, un autre sujet est à l'étude concernant le tir. Alors que Le Bourget doit normalement accueillir ce sport, les fédérations française et internationale ont, pour des raisons d'héritage, avancé la candidature de Saint-Witz (Val d'Oise). Un projet mal engagé pour des questions de coût, les estimations de la fédération ne correspondant pas du tout avec celle du COJO.