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Bruno Soirfeck (Chaumont) demande le départ d'Alain Griguer, président de la Ligue nationale de volley

Le président de Chaumont Bruno Soirfeck est lassé de la gouvernance actuelle de la LNV. (V. Michel/L'Équipe)
Le président de Chaumont Bruno Soirfeck est lassé de la gouvernance actuelle de la LNV. (V. Michel/L'Équipe)

Outré par la décision du comité directeur de la LNV de ne pas arrêter le Championnat, le président de Chaumont, Bruno Soirfeck, demande la démission du patron de la Ligue, Alain Griguer.

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C'est une attaque frontale. Un message clair, aussi, posté vendredi sur sa page Facebook après une nuit blanche, passée à ressasser la décision du comité directeur de la Ligue nationale de volley-ball, jeudi soir. La LNV a en effet choisi de ne pas donner suite à la proposition de « saison blanche » émanant de 13 des 14 présidents de Ligue A masculine, mais plutôt de maintenir l'état de « suspension » en espérant une très hypothétique reprise après la crise du coronavirus.

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Une décision, un « déni de démocratie » qui avait déjà déclenché l'ire d'Yves Bouget, le patron de Tours, et qui a fait sortir de ses gonds Bruno Soirfeck, le président de Chaumont, champion de France en 2017, et double finaliste en 2018 et en 2019. « Aller à l'encontre d'une majorité est pour moi une chose inconcevable, c'est insupportable, lâche le dirigeant du club haut-marnais. La Ligue B, ainsi que les syndicats de joueurs et d'entraîneurs étaient sur la même ligne que nous. Cette gouvernance-là, je n'en veux plus, je n'en peux plus. »

Et d'appeler au départ du président Alain Griguer, qui cumule, depuis son élection en octobre 2016, les casquettes de boss de la LNV et du club de Nice, dernier de l'élite, et seul à ne pas avoir voté la résolution des clubs de LAM.

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« Je dis tout haut que le volley français mérite mieux que cela »

Bruno Soirfeck

« Il faut penser à la santé des acteurs, des joueurs, dont beaucoup d'étrangers sont évidemment déjà repartis dans leur pays, notamment aux États-Unis, et arrêter de se cacher derrière son incompétence. Les conséquences économiques sont une chose, mais la situation exige de la responsabilité, reprend Soirfeck dont l'inimitié avec Alain Griguer est connue de tous au sein du volley français. Nous n'avons eu aucune information de la LNV depuis le début de cette crise. »

Alors que des élections à la Ligue nationale se profilent en fin d'année, le patron du CVB réfute toutefois la moindre ambition nationale. « Je reste simplement le président d'un club ambitieux, assure-t-il. Je ne suis candidat à rien, c'est d'ailleurs ce que j'ai toujours répété. Mais je dis tout haut que le volley français mérite bien mieux que cela. »

La hache de guerre est déterrée.

publié le 20 mars 2020 à 16h39 mis à jour le 20 mars 2020 à 16h40
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