Radicalisation : les sports de combat sous surveillance

Dossier du magazine L'Équipe. Si la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a voulu reconnaître officiellement le MMA, c'est aussi pour « avoir un oeil » sur la discipline. Car les sports de combat demeurent des cibles idéales pour les recruteurs djihadistes.

(Alexis Réau /L'Équipe)
(Alexis Réau /L'Équipe)
(Alexis Réau /L'Équipe)

Radicalisation : les sports de combat sous surveillance

Dossier du magazine L'Équipe. Si la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a voulu reconnaître officiellement le MMA, c'est aussi pour « avoir un oeil » sur la discipline. Car les sports de combat demeurent des cibles idéales pour les recruteurs djihadistes.

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Les organismes commencent à fatiguer et la sueur creuse les visages blêmes. Voilà une heure que la trentaine de combattants de ju-jitsu brésilien travaillent au sol sous l'oeil attentif de Félicien Matoko, responsable du club Attitude 78 et ancien double champion de France. Des hommes jeunes ou plus âgés, visages glabres ou barbes fournies, arrivés en survêt ou en djellaba avant d'enfiler le judogi pour l'entraînement du mardi soir... Nous sommes au gymnase Pierre-Souquet à Mantes-la-Jolie (Yvelines), dans le quartier du Val Fourré, devenu emblématique du malaise des cités depuis les émeutes urbaines de 1991.