La fin de l'omerta sur les violences sexuelles : une enquête sans fin

Comment les journalistes de «L'Équipe» ont-ils travaillé sur les violences sexuelles dans le sport et notamment le milieu du patinage ? Explications.

Le président de la FFSG, Didier Gailhaguet, qui a démissionné samedi, n'avait pas donné suite aux demandes de nos journalistes durant leur enquête. (S. Mantey/L'Équipe)
Le président de la FFSG, Didier Gailhaguet, qui a démissionné samedi, n'avait pas donné suite aux demandes de nos journalistes durant leur enquête. (S. Mantey/L'Équipe)
Le président de la FFSG, Didier Gailhaguet, qui a démissionné samedi, n'avait pas donné suite aux demandes de nos journalistes durant leur enquête. (S. Mantey/L'Équipe)

La fin de l'omerta sur les violences sexuelles : une enquête sans fin

Comment les journalistes de «L'Équipe» ont-ils travaillé sur les violences sexuelles dans le sport et notamment le milieu du patinage ? Explications.

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L'Équipe n'a pas attendu la libération de la parole née du mouvement MeToo pour enquêter sur le fléau des violences sexuelles dans le sport de haut niveau. Le 9 juin 2011, notre quotidien publiait une double page titrée En finir avec un tabou. Il y était notamment question d'un «ancien entraîneur national, élu au bureau exécutif de la Fédération française des sports de glace, mis en cause par une mineure en février 2000.»L'Équipe révélait qu'une enquête de l'Inspection générale du ministère de la Jeunesse et des Sports avait recommandé que le technicien incriminé n'ait «plus aucune fonction d'encadrement des jeunes». Cet entraîneur, qui n'était alors pas nommé dans l'article, c'était déjà Gilles Beyer, au centre du scandale des violences sexuelles qui secoue actuellement le monde du patinage, et par ricochet, l'ensemble du sport français.

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