Lors de précédentes conférences de presse où on l'avait interrogé à propos du choix possible de Tahiti pour accueillir le surf lors des Jeux de Paris 2024, le président du CIO Thomas Bach s'était montré réservé, précisant qu'à « conditions égales », il préférait le site le plus proche du centre névralgique des Jeux.
La question lui a naturellement été posée jeudi suite à la présentation effectuée mercredi par le président du comité d'organisation des Jeux Olympiques (COJO) Tony Estanguet devant la commission exécutive du CIO, où le Français a pu exposer les éléments favorables à Tahiti. « Nous avons écouté un rapport intermédiaire du COJO concernant le site pour le surf, a répondu Thomas Bach. Nous sommes d'accord pour rester en liens étroits et examiner la problématique avec le COJO. Plusieurs questions demeurent. On doit aller plus loin, à propos de l'expérience des athlètes, de l'environnement, du financement... On attend maintenant la prochaine étape qui sera un conseil d'administration du COJO le 12 décembre. Nous donnerons notre avis suite à cette réunion. »
Les deux Corées co-organisatrices des JO d'hiver de la Jeunesse 2024 ?
Le président du CIO est également revenu sur les remarques de la maire de Paris Anne Hidalgo suite à l'accord de partenariat signé entre l'instance lausannoise et la société Airbnb. « Pour nous, la situation est claire et nous l'avons exprimé dans la lettre que nous avons envoyée à Madame Hidalgo, a continué l'Allemand : nos partenaires principaux respectent les lois et les règles du pays hôte et de la ville qui accueille les Jeux ! Cet accord avec Airbnb ne changera rien. La France et Paris sont libres de prendre les règlements qu'ils estiment appropriés. Nous leur avons expliqué que cet accord vient en complément de l'offre des hôtels traditionnels. »
Enfin, Thomas Bach a indiqué que Pyeongchang et la Corée du Sud sont bien partis pour organiser les Jeux Olympiques d'hiver de la Jeunesse en 2024, six ans après avoir accueilli les Jeux. Il a indiqué que la porte restait ouverte pour associer la Corée du Nord à l'organisation. « Si les circonstances le permettent », a-t-il précisé tout en indiquant qu'il était encore « trop tôt » pour cela.