« Quelle est votre réaction après votre élection à la tête de la FFSG ?
Je suis très honorée par la confiance qui m'a été apportée aujourd'hui (samedi) par les présidents de club présents malgré un contexte compliqué. Je ne minimise pas l'ampleur de la tâche qui m'incombe mais en même temps je suis très excitée de pouvoir participer à l'évolution de la FFSG et à la faire briller.
Vous devenez la deuxième femme présidente d'une Fédération olympique après Isabelle Lamour (escrime)...
Il paraît qu'il est de bon ton de le souligner en ce moment. Pour moi, ça reste anecdotique quand même. C'est bien aussi d'avoir des anciens athlètes, des jeunes, du sang neuf, c'est bien de s'entourer avec des personnes expérimentées qui connaissent bien la maison, on va essayer de faire une équipe assez hétérogène, de mettre en lumière tous les sports de glace de cette Fédération.
« Les règles ont été respectées, la démocratie doit s'exprimer »
Vous prenez la tête d'une Fédération fragilisée...
Oui, fragilisée, ça fait six semaines maintenant qu'on a beaucoup de rebondissements, l'imagine de la Fédération est abîmée, la Fédération elle-même est en souffrance, il va falloir travailler dur, et présenter notamment une modification des statuts pour le mois de juin (le moment de la prochaine assemblée générale). Il y a déjà des échéances qui arrivent très prochainement et qui vont être évidemment contrôlées, regardées par le ministère des Sports, ce qui est normal. On va tout faire pour se reconstruire tous ensemble.
Selon vous, il ne fallait pas reporter l'élection ?
Évidemment, il fallait respecter les statuts à la suite de la démission de Didier Gailhaguet (le 8 février), on avait cinq semaines pour organiser cette assemblée générale. La Fédération a organisé cette AG, autorisée par le ministère des Sports, en respectant les mesures sanitaires énoncées par le Premier ministre (dans le contexte de l'épidémie de coronavirus), ce n'est pas à nous candidats de dire si cette élection a lieu ou pas. Les règles ont été respectées, la démocratie doit s'exprimer. On avait un problème de délais, sans président on ne peut pas combler le bureau exécutif, et la Fédération ne peut pas avancer. »