L'ÉQUIPE

L'AMA délocalise sa réunion sur la Russie de Paris à Lausanne

La Russie avait été exclue des Jeux en 2016 et en 2018 en raison d'un vaste système institutionnel de dopage. (David Niviere/L'Équipe)
La Russie avait été exclue des Jeux en 2016 et en 2018 en raison d'un vaste système institutionnel de dopage. (David Niviere/L'Équipe)

En raison de la grève prévue en France jeudi, l'Agence mondiale antidopage a décidé de délocaliser de Paris à Lausanne sa réunion du 9 décembre sur la Russie.

ma liste
commenter
réagir

En raison de la grève prévue en France, l'Agence mondiale antidopage (AMA) a décidé de délocaliser de Paris à Lausanne (Suisse) la réunion de son comité exécutif sur la Russie, prévue le 9 décembre, a annoncé lundi un porte-parole. « Nous avons dû déplacer la réunion à cause des grèves et des très nombreuses perturbations potentielles, qui rendaient la logistique difficile. Nous avons donc dû délocaliser à Lausanne », a dit James Fitzgerald, le porte-parole de l'AMA. Plusieurs syndicats ont appelé à une grève reconductible à partir de mercredi soir contre la réforme des retraites. Le mouvement devrait être très suivi et devrait très fortement perturber les transports publics.

L'ÉQUIPE

Vers une exclusion de la Russie des JO de Tokyo ?

Si le comité exécutif de l'AMA confirme lors de la réunion à Lausanne la longue liste des mesures qui lui sont recommandées par son comité de révision de la conformité (CRC), la Russie pourrait purement et simplement être mise au ban du sport international, avec exclusion des compétitions dont les JO de Tokyo en 2020 puis les JO d'hiver de Pékin en 2022.

Selon le comité de révision de la conformité (CRC), la Russie aurait fait disparaître des « centaines » de résultats de contrôles antidopage suspects de ses fichiers transmis à l'AMA au début de l'année. Or, la remise de ces données était une condition indispensable pour lever de précédentes sanctions contre l'agence antidopage russe (Rusada), au coeur d'un système de dopage institutionnel entre 2011 et 2015.

La Russie avait déjà été exclue des JO de Rio en 2016 et de Pyeongchang en 2018 en raison de ce vaste système institutionnel de dopage mis en oeuvre aux JO de Sotchi 2014.

publié le 3 décembre 2019 à 00h37 mis à jour le 3 décembre 2019 à 00h38
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. lire la charte