L'Agence mondiale antidopage (AMA) avait donné, fin septembre, trois semaines à la Russie pour s'expliquer sur les « incohérences » constatées dans les données électroniques des contrôles de l'ancien laboratoire de Moscou. Ces incohérences laissaient supposer une manipulation, comme l'effacement de contrôles positifs. Moscou a tenu les délais et annoncé mardi soir avoir répondu à une trentaine de demandes. L'AMA, dans un communiqué, assure que des « experts légistes » vont examiner les réponses russes mais « aucun calendrier fixe ne peut être déterminé » concernant le résultat de leurs travaux.
Le 23 octobre, le comité de révision de la conformité (CRC) de l'AMA, qui est habilité à recommander des sanctions, doit rencontrer ces experts. « Nous sommes sûrs d'avoir répondu à toutes les demandes (de l'AMA). Et nous serons à l'avenir tout aussi prêts à collaborer pour sortir au plus vite de cette situation », a assuré mardi soir le ministre russe des Sports, Pavel Kolobkov, à l'agence officielle Tass. Le temps est compté pour la Russie, qui n'est pas à l'abri de nouvelles sanctions à l'approche des Jeux Olympiques de Tokyo (24 juillet-9 août 2020).