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Anaïs Michel : des tests pour «donner des indicateurs» après le confinement

Anaïs Michel sait où elle en est, après deux mois de confinement. (P. Lahalle/L'Équipe)
Anaïs Michel sait où elle en est, après deux mois de confinement. (P. Lahalle/L'Équipe)

La championne d'Europe d'haltérophilie en 2017 (- 48 kg), qui mise sur les Euros décalés fin octobre pour valider sa qualification olympique, a expérimenté le protocole de tests mis au point pour les athlètes, après le confinement.

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« Pourquoi avoir passé ces tests ?
Mon coach m'a téléphoné pour m'alerter qu'on avait des tests à faire au pôle médical, mais aussi à la réathlétisation. C'est une volonté de ma Fédération et je trouve que c'est une bonne idée. Ça permet de situer à peu près où on en est après le confinement, de donner des indicateurs aux coaches avant de reprendre l'entraînement.

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En quoi consistent-ils ?
On a commencé avec des tests sur les appuis. Ça permet de déterminer si on marche par le haut, par le bas, quel est le point mobile sur le corps. Ensuite, on a travaillé sur l'oeil directeur. C'était intéressant car c'est un test psychomoteur qu'on fait rarement. On a enchaîné avec des tests de mobilité. On a été filmé sur différents mouvements : en flexion, en squats, en gainage. Et on a répondu à un questionnaire.

« Il faudra être vigilante pour la reprise »

Quels exercices vous ont surprise ?
Fermer les yeux alors qu'on était à genoux, en fente ou avec un point de déséquilibre en levant une jambe. C'est difficile de ne plus avoir l'appui visuel. En haltérophilie, par exemple, on se sert beaucoup de ce point fixe. Et moi, quand je ferme les yeux, je suis carrément perdue !

Qu'attendez-vous des résultats ?
J'imagine qu'on sera classées en fonction de notre état physique. Plus ou moins mobile, plus ou moins gainé. Ce que l'on a perdu. Mais j'ai le sentiment que, pour moi, ça va. Je me suis organisée pour ça pendant le confinement. Tout le monde n'a pas eu cette chance mais j'ai pu faire une séance d'haltérophilie par jour et je suis restée en contact avec Anne-Laure (Morigny), du service réathlétisation justement, qui m'envoyait des séances de mobilité sur des points faibles. Des séances assez simples, à poids de corps, avec des élastiques. Après, évidemment que j'ai perdu en capacité d'entraînement. Passer de cinq heures à une heure et demie... Il faudra être vigilante pour la reprise. »

publié le 31 mai 2020 à 11h00
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