En 1988, lorsque Mary Pierce débarque dans l'Hexagone avec sa famille, elle a 13 ans, de grosses lunettes, un appareil dentaire, des nattes blondes et elle ne parle pas un mot de français. Mais elle est déjà un objet de curiosité dans le microcosme du tennis fédéral. L'époque est aux enfants prodiges, ces Jaeger, Austin, Seles, bientôt Capriati, qui passent directement de l'enfance à l'univers impitoyable du circuit pro, en zappant les bancs de l'école et les cours de maths. On le verra, dans le genre, Pierce est une sorte de phénomène. C'est bien simple, elle a contourné les lois du temps physique, en parvenant à le ralentir : quatre ans seulement vont séparer son tout premier contact avec une raquette et son premier chèque de professionnelle. Comment en est-on arrivé là ? Le conte de fées (qui n'en est pas vraiment un...) mérite trois flashbacks.
Il était une foi Mary Pierce : une précocité phénoménale
Il était une foi Mary Pierce : une précocité phénoménale
Lunettes rondes sur le nez et visage juvénile, Mary Pierce dispute en 1990 son premier Roland-Garros à l'âge de 15 ans. Elle réussira la performance de franchir le premier tour, dotée déjà d'un puissant revers à deux mains. (J.-M. Pochat /L'Équipe)
Mary Pierce obtient ses premiers trophées sur le circuit WTA dès l'âge de 16 ans. Mais son éclosion au plus haut niveau s'accompagnera de lourds sacrifices personnels sous la coupe d'un père-entraîneur tortionnaire dont elle finira par s'éloigner.
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