Le double en sursis

Menacé pour la fin de saison, attaqué par Bartoli et snobé par les directeurs de tournoi, le double est regardé de travers. La discipline, historique mais abandonnée par les stars du jeu, doit se réinventer.

Les actuels numéros 1 mondiaux en double, les Colombiens Robert Farah - Juan Sebastian Cabal (en bas) lors de la finale de Wimbledon 2019 remportée face à la paire française Nicolas Mahut - Édouard Roger-Vasselin. (S. Boué/L'Équipe)
Les actuels numéros 1 mondiaux en double, les Colombiens Robert Farah - Juan Sebastian Cabal (en bas) lors de la finale de Wimbledon 2019 remportée face à la paire française Nicolas Mahut - Édouard Roger-Vasselin. (S. Boué/L'Équipe)
Les actuels numéros 1 mondiaux en double, les Colombiens Robert Farah - Juan Sebastian Cabal (en bas) lors de la finale de Wimbledon 2019 remportée face à la paire française Nicolas Mahut - Édouard Roger-Vasselin. (S. Boué/L'Équipe)

Le double en sursis

Menacé pour la fin de saison, attaqué par Bartoli et snobé par les directeurs de tournoi, le double est regardé de travers. La discipline, historique mais abandonnée par les stars du jeu, doit se réinventer.

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Ce n'est qu'une option au milieu d'un épais dossier qui en contient des dizaines. Mais le simple fait que soit envisagée une reprise du circuit, cet été ou cet automne, sans épreuves de double, dit beaucoup de l'importance toute relative accordée par les instances du tennis à une discipline pourtant historique, soudainement rétrogradée au rang de faire-valoir, variable d'ajustement au même titre que les tableaux de qualifications. « S'il y a un truc sacrifié en premier, ce sera le double, c'est certain, souffle le Monégasque Hugo Nys, 68e mondial en double. Ils mettraient sur le carreau quatre-vingts joueurs. »

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