Julien Boutter : « En termes d'argent généré, le double est la pire chose qui existe »

Ancien joueur de simple (46e mondial) et de double (26e), Julien Boutter, directeur du tournoi de Metz, dresse un constat très sévère sur la place actuelle du double sur le circuit.

Julien Boutter au Moselle Open en 2015 (A. Réau/L'Équipe)
Julien Boutter au Moselle Open en 2015 (A. Réau/L'Équipe)
Julien Boutter au Moselle Open en 2015 (A. Réau/L'Équipe)

Julien Boutter : « En termes d'argent généré, le double est la pire chose qui existe »

Ancien joueur de simple (46e mondial) et de double (26e), Julien Boutter, directeur du tournoi de Metz, dresse un constat très sévère sur la place actuelle du double sur le circuit.

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« Que pensez-vous de la proposition de Marion Bartoli de réduire le prize money et le nombre de tournois de double ?
C'est tellement complexe... Ça fait quinze ans qu'on en entend parler. C'est là qu'il y a eu une rupture. À l'époque, les Kuerten, Kafelnikov, qui avait gagné simple et double à Roland-Garros (doublé en 1996, titres en double en 1997 et 2002), Philippoussis, Hewitt, Björkman, Mirnyi qui jouaient simple et double toutes les semaines. À quelques exceptions près, le joueur de double était aussi le joueur de simple. Il y avait un sens et une cohérence. Aujourd'hui, le problème du double, ce n'est pas la discipline, qui est incroyable. Mais c'est devenu une discipline de spécialistes. Il n'y a rien qui réglemente cette pratique.

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