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Tsitsipas : «Très fier de moi»

Stefanos Tsitsipas aime bien Marseille. (F. Porcu/L'Équipe)
Stefanos Tsitsipas aime bien Marseille. (F. Porcu/L'Équipe)

Le Grec, tête de série n°2 du tournoi, était ravi de remporter cette édition très relevée de l'Open 13 de Marseille, après avoir battu le Canadien Félix Auger-Aliassime en finale (6-3, 6-4).

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Stefanos Tsitsipas (vainqueur à Marseille) : « Quand on gagne un tournoi pour la deuxième fois de suite, c'est plus savoureux. C'est dur, de gagner deux fois de suite... J'ai vraiment bien démarré la rencontre. J'ai une occasion de mener 5-1, ç'aurait peut-être pu rendre les choses plus simples. Mais je suis resté calme. J'ai essayé de ne pas être trop dans le ''rush''. J'ai eu le bon état d'esprit, à penser que les meilleures choses allaient arriver. S'il me mettait quatre points de suite, alors il me mettait quatre points de suite... Il a peut-être été surpris que je sois parfois aussi sur la défensive. Il était un peu nerveux, pas toujours relax au service, ça m'a aidé. Je suis très fier de moi. Ce tournoi 250 était plus fort qu'un habituel tournoi 250. La qualité de tennis a été très bonne cette semaine. Mais si on veut gagner les Grands Chelems, il faut aller là où l'opposition est la plus forte. Il y avait ici Cilic, Medevedev, Goffin, Khachanov, Shapovalov... J'aurais peut-être mérité plus de 250 points (sourires). »

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Félix Auger-Aliassime : « Peut-être qu'il me manquait un peu de fraîcheur, mais ce n'est pas ma première analyse. Stefanos a vraiment joué à un super niveau. Il m'a surtout manqué un peu de relâchement et de précision au service. Lui, il a progressé par rapport à nos rencontres précédentes. Il défend mieux, il te fait jouer la balle de plus, il te tire le passing qu'il faut. Il a été très précis dans ce qu'il avait à faire. Je reste sur deux finales en quinze jours. C'est déjà mieux que deux premiers tours. Il faut avoir ce recul, j'aurais pu perdre ici d'entrée. C'est important de savoir digérer cette frustration. Maintenant, est-ce qu'il y a des choses à ajuster en finale (il reste sur cinq finales perdues) ? C'est vrai que c'est lourd, ce n'est pas un bon sentiment. Mais je n'étais pas figé non plus à Rotterdam (contre Gaël Monfils) et ici. Je n'avais pas un stress énorme qui m'empêchait de performer... »

publié le 23 février 2020 à 17h08 mis à jour le 23 février 2020 à 17h13
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