C'est une demi-surprise. Blessé aux muscles abdominaux depuis le week-end dernier, ce qui avait mis un terme abrupt à son parcours au Masters 1000 de Paris, Rafael Nadal a subi des examens complémentaires depuis son retour au pays, lesquels l'ont amené à décider de participer au Masters de Londres qui débute dimanche. Il ne souffre pas d'une déchirure mais d'une distension au niveau abdominal, côté droit.
Samedi matin, lors d'une séance d'entraînement à l'AccorHotels Arena, Rafael Nadal avait senti une pointe au niveau des abdominaux. Après deux échographies entrecoupées d'une nouvelle tentative d'échauffement, l'Espagnol avait dû se résoudre à déclarer forfait avant sa demi-finale contre Denis Shapovalov.
Rentré à Majorque lundi, il est allé passer une IRM à Palma, mardi soir, qu'il a aussitôt fait suivre à son médecin, Angel Ruiz Cotorro, basé à Barcelone. Et mardi matin, une fois toute les informations à disposition, le n°1 mondial s'est réuni avec toute son équipe pour statuer sur la suite de sa saison.
Il se testera au service jeudi ou vendredi à Londres
Il prendra la direction de Londres mercredi, en compagnie de son coach Carlos Moya, et testera son service jeudi ou vendredi, afin de se faire une idée plus précise de l'évolution de sa gêne sur le coup le plus délicat à jouer avec un problème abdominal. Il est probable que sa participation reste en suspens jusqu'au dernier moment. En cas de forfait, il serait remplacé par son compatriote Roberto Bautista Agut.
2019 est la quinzième saison de suite au terme de laquelle Rafael Nadal a validé sa qualification pour le Masters. Il n'a pourtant pris réellement part à ce tournoi que huit fois, déclarant forfait en 2005, 2008, 2012, 2014, 2016 et 2018. En 2017, après une défaite contre David Goffin, il avait renoncé à poursuivre la semaine de compétition. Il n'aura donc pu défendre réellement ses chances que dans sept des quinze Masters pour lesquels il avait gagné sa place, atteignant deux fois la finale, en 2010 et en 2013. Stoppé par Roger Federer puis par Novak Djokovic. Jusqu'où ira-t-il cette fois ?