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Qualifié pour les huitièmes de finale de l'Open d'Australie, Stan Wawrinka « va beaucoup mieux »

Stan Wawrinka (Issei Kato/Reuters)
Stan Wawrinka (Issei Kato/Reuters)

Malade pendant cinq jours, Stan Wawrinka a récupéré et se retrouve en deuxième semaine après l'abandon de John Isner samedi au troisième tour (6-4, 4-1, ab.).

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« Votre match a été court en raison de l'abandon de John Isner. Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle vu votre état de santé ces derniers jours ?
On n'espère jamais que son adversaire se blesse (au pied). Maintenant, ça a été le cas. Je suis très content de mon niveau de jeu même si le match a été raccourci. Content de la manière dont je bougeais et je tapais la balle. C'est le plus important. Je me sens beaucoup mieux. Je vais pouvoir faire un bon entraînement demain (dimanche) ce que je n'ai pas pu faire depuis le début du tournoi, c'est très important. Je sais que je joue bien, j'ai pu voir que je bougeais bien de nouveau, que j'avais de l'énergie, que je voyais bien le jeu.

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De votre côté, votre virus est-il passé ?
Depuis ce (samedi) matin, ça va beaucoup mieux. Je suis resté enfermé dans la chambre pendant quatre-cinq jours. Là, j'étais content, j'étais de nouveau de bonne humeur et prêt. J'ai pu pousser à l'entraînement, je sentais de l'énergie, je me sens beaucoup mieux. J'ai eu encore pas mal de problèmes la nuit après le match contre (Andreas) Seppi, j'ai dormi deux heures. J'ai eu d'autres soucis. Je ne sais pas trop ce que c'était, il faut demander au médecin mais j'ai ça de médicaments dans mon sac (il mime un gros sac). J'ai passé plus de temps dans mon lit que sur toute l'année passée. Je suis content que ça aille mieux. J'ai pu passer une bonne nuit.

« Ce n'est pas en pleurnichant qu'on va s'améliorer le reste de l'année. Au contraire, c'est quand on sort de ce genre de situation qu'on se renforce mentalement »

Cette position de survivant libère-t-elle l'esprit pour la suite ?
On ne s'enlève jamais de pression quand on avance dans un tournoi du Grand Chelem. La pression sera toujours là mais c'est la pression qu'on a envie de se mettre. Ça ne libère pas, ce qui ne signifie pas que je vais être bloqué, bien au contraire, je me sens bien. C'était un gros soulagement d'avoir passé le match contre Seppi (où il est sorti pour vomir deux fois), c'était très compliqué. Face à Seppi, j'étais déjà content de rentrer sur le terrain, le résultat n'était pas important. Je sais aussi que c'est dans ces moments-là que l'année se construit. C'est là où on se renforce mentalement, là on se pousse et on va un peu plus loin que d'habitude et on peut forcer le destin pour le reste de l'année. C'était important de faire le maximum.

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Où situez-vous votre niveau ?
Avant de commencer le tournoi, je sentais que mon niveau de jeu était très élevé, les conditions me convenaient bien, je bougeais bien. J'étais prêt. Ça faisait très longtemps que je ne m'étais pas aussi bien senti avant un tournoi. Je savais que j'avais fait tout ce qu'il fallait.

Comment avez-vous vécu cet épisode « maladie » ?
Je ne me pose pas trop de questions. On regarde le présent. J'essaie de me dire : "Ok, qu'est-ce que je peux faire pour récupérer ? Comment je peux avoir une chance de jouer ?" Une fois que je rentre sur le terrain, je ne suis pas en train de pleurer sur mon sort en me disant que c'est dommage, je suis malade. Je me dis : "quels sont les moyens du jour et qu'est-ce que je vais faire avec ?" J'essaie de m'en sortir. Je sais comment se passe un Grand Chelem, comment se passent les matches en cinq sets et à quel point l'année est longue. Ce n'est pas en pleurnichant qu'on va s'améliorer le reste de l'année. Au contraire, c'est quand on sort de ce genre de situation qu'on se renforce mentalement. »

publié le 25 janvier 2020 à 11h53 mis à jour le 25 janvier 2020 à 11h56
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