Pierre-Hugues Herbert, éliminé au deuxième tour à Marseille par Félix Auger-Aliassime : « C'est clair que c'est dur parce que je me suis battu tout le match, il a joué à un super niveau d'entrée de jeu, il m'a complètement étouffé avec sa frappe, son service... Je me bats, j'arrive à m'en sortir au second set sans avoir une balle de break. Je gagne le tie-break en faisant des coups sortis de nulle part. Au troisième, je suis sur la corde raide du début à la fin. Il aurait pu paniquer, il est resté calme, il était présent et j'ai craqué avant lui. Ça n'a pas suffi, j'ai craqué sur des balles pas forcément difficiles, je n'ai pas fait les bons choix. C'est dur, il va falloir digérer... J'ai quasiment fait tous les plus beaux coups de mon année 2020 en un match, tweener sur balle de set, lob, passing venu de nulle part pour me procurer une balle de match... Mais c'est triste que tout cela ne serve à rien car j'ai perdu. Ça a servi à mettre l'ambiance, ce qui est aussi très important, mais pour moi c'est difficile. »
Félix Auger-Aliassime : « C'est un match fou comme j'en ai rarement vu. À un moment, j'en ai même rigolé, parce que c'était juste irréel, comme un film, avec les coups qu'il sortait de nulle part pour sauver une balle de match ou s'en procurer. Je savais qu'après le 6-0, il allait y avoir un combat. J'étais lucide là-dessus. C'était un peu frustrant mais je me suis ressaisi. La meilleure chance pour moi de gagner ce match, c'était de rester calme. Malgré le scénario, je ne me suis pas surpris à pouvoir le rester. Je travaille là-dessus. Mais c'est vrai qu'il ne peut pas y avoir mieux qu'aujourd'hui (jeudi) pour être testé ! C'est encourageant quand il y aura de gros moments de stress dans les tournois comme ceux du Grand Chelem... »