Présent à Belgrade pour un événement lié à sa fondation, Novak Djokovic s'est prêté au jeu des questions-réponses. Il est notamment revenu sur sa réputation de mal-aimé sur le circuit. « Personnellement, j'ai l'impression de recevoir beaucoup de soutien et de sympathie. Quand j'affronte Federer ou Nadal, le public est de leur côté, mais cela ne veut pas dire qu'ils me détestent. Cela ne veut pas dire que j'ai besoin de dresser la Serbie contre le reste du monde. Je n'aime d'ailleurs pas du tout cette idée. »
« Si les gens ne m'aiment pas, que puis-je y faire ? Je ne compte pas jeter de l'huile sur le feu »
Le n°1 mondial a également voulu montrer qu'il avait du recul sur la question. « Si les gens ne m'aiment pas, que puis-je y faire ? Je ne compte pas jeter de l'huile sur le feu. C'est quelque chose à quoi je ne veux pas prêter trop d'attention, je ne veux pas être perturbé par des émotions négatives, de la colère ou de la haine. Pendant un match, je peux perdre ma concentration, exploser. Ça peut être la faute de l'arbitre, du public, du vent... Je n'en suis pas très fier, mais je ne suis qu'un être humain qui fait des erreurs et qui tente de s'améliorer jour après jour. Si je devais gaspiller mon énergie dans ces histoires de savoir si on m'apprécie ou pas sur le circuit, ce serait encore pire et je ne veux pas ça. Bien sûr, vous voulez toujours que les gens vous aiment, mais je ne veux pas la négativité qui entoure tout cela. »
Lors de son passage dans la capitale serbe, Djokovic a également fait le buzz en échangeant des balles avec des enfants, dans la rue, le soir, au pied d'un immeuble. Un voisin a publié la vidéo sur Twitter.