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Julien Benneteau, capitaine de Fed Cup : « Caroline a en elle cet exploit »

L'équipe de France autour de la Fed Cup, vendredi lors du tirage au sort. (J. Prévost/L'Équipe)
L'équipe de France autour de la Fed Cup, vendredi lors du tirage au sort. (J. Prévost/L'Équipe)

Le capitaine de l'équipe de France de Fed Cup, Julien Benneteau croit que Caroline Garcia peut renverser samedi la n°1 mondiale australienne Ashleigh Barty.

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Julien Benneteau (capitaine de l'équipe de France, après le tirage au sort) :« La logique du classement a été respectée, après ça n'a pas été aussi simple que ça, il y a beaucoup de réflexion. Pour samedi, ça représente pour nous la meilleure option, on verra après les deux premiers simples. J'ai envie qu'on joue tous les coups à fond, les joueuses que j'aligne sur Barty (la n°1 mondiale), je ne les aligne pas pour qu'elles aillent juste sur le terrain. Je les aligne parce que je sais qu'elles ont une chance de gagner, chacune avec certaines armes. C'est Caroline samedi qui va défier Barty, et je sais que Caroline a en elle cet exploit, cette victoire contre une joueuse aussi forte. On va essayer de faire en sorte que ça se produise. Et aussi Kristina qui joue à un très bon niveau à l'entraînement et qui confirme sa très belle fin de saison.

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Gagner la demi-finale (contre la Roumanie de Simona Halep) avec un vrai collectif contre une équipe forte, avec une joueuse forte, ça nous a montré qu'on pouvait faire de belles choses. Je pense qu'elles sont toutes hyper concernées, elles se rendent compte de la chance qu'elles ont d'être à l'autre bout du monde et de défier cette équipe d'Australie. »

Kristina Mladenovic (sélectionnée pour le premier simple contre Ajla Tomljanovic) : « Ça va être un grand moment de sport, de tennis. L'affiche est exceptionnelle. J'ai l'honneur de commencer cette grande finale devant 15000 personnes, ça va être juste fabuleux. Ajla, je la connais bien, on est de la même année, c'est une joueuse dangereuse, qui frappe très fort, a un gros service, ça va être vraiment intéressant. Et puis, il y a leur leader, la n°1 mondiale, Ash Barty. C'est un gros challenge mais on s'est préparées, on a rêvé de ce moment et on va tout donner pour essayer de ramener la coupe.

(Sur les 40 degrés prévus samedi) Moi j'adore ! Je réside à Dubaï, je passe tous les hivers au chaud. On a fait le max en termes d'hydratation, d'alimentation, de sommeil, pour se préparer au mieux. Bien sûr que ça va être difficile, mais ça le sera pour les deux. Barty ? Elle fait une saison exceptionnelle, le mot est justifié. J'apprécie énormément son jeu, ça me rappelle les choses que j'adore moi-même sur le terrain, la variation, la géométrie du court. En termes de style de jeu, c'est vraiment une belle ambassadrice du tennis mondial féminin. »

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Toute son équipe et tout son pays comptent sur elle (Barty).

Caroline Garcia

Caroline Garcia (sélectionnée pour le deuxième simple contre Ashleigh Barty) : « C'est une chance de jouer en Australie avec un stade plein et 15000 personnes, ce qui pourrait être peu probable ailleurs. L'arena est vraiment incroyable, même si le public est contre nous c'est une chance incroyable de vivre ça au moins une fois dans notre vie. On s'est bien préparées depuis dix jours, on aurait pu penser que ça allait être un peu long, mais c'est passé super vite. On annonce des grosses chaleurs pour samedi. Ça fait plusieurs jours qu'on essaye de s'y préparer, de bien s'hydrater, de bien s'alimenter. Ce n'est pas quelque chose de facile mais on l'a déjà surmonté à l'Open d'Australie dans le passé.

Barty, c'est une joueuse qui est très solide, elle est capable de faire beaucoup de choses, de s'adapter tactiquement, elle change beaucoup le rythme, elle varie beaucoup avec son revers notamment, elle donne très peu de points. Son service lui en apporte beaucoup. En retour elle est peut-être un peu plus friable mais elle est assez solide pour à chaque fois trouver la solution. Elle donne peu d'émotions positives ou négatives, elle garde pas mal. Toute son équipe et tout son pays comptent sur elle. Tomljanovic, ça va être sa première rencontre pour l'Australie, elle va aussi être tendue. Nous, ça fait des années qu'on est là et on est tendues aussi.

En 2016, on a déjà été finalistes, on n'est là que pour avoir du bonus. À nous de tout faire pour soulever le trophée comme les Tchèques l'ont fait devant notre nez. C'est ça le plus dur. On a trois matches à gagner, c'est le dernier énorme effort de la saison, autant en profiter au maximum. »

publié le 8 novembre 2019 à 06h39 mis à jour le 8 novembre 2019 à 07h48
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