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Julien Benneteau, capitaine de l'équipe de France de Fed Cup : « Ça me donne la migraine »

Julien Benneteau avec Thierry Champion à Perth. (J. Prévost//L'Équipe)
Julien Benneteau avec Thierry Champion à Perth. (J. Prévost//L'Équipe)

En conférence de presse mercredi à Perth, le capitaine des Bleues Julien Benneteau s'est félicité d'avoir de nombreuses options pour la finale de Fed Cup contre l'Australie ce week-end, même si elles lui donnent des maux de crâne...

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Julien Benneteau, capitaine de l'équipe de France de Fed Cup : « Tout se passe très bien pour l'instant. Quand on est arrivés, on s'est entraînés les premiers jours sur l'autre site (State Tennis Centre). On a dû gérer la pluie, le jet lag, le voyage. On attendait Kristina (Mladenovic) qui est arrivée du Masters lundi. On s'est entraînés pour la première fois à la RAC Arena hier (mardi), c'était une découverte pour moi, mais j'ai plusieurs joueuses qui ont déjà joué ici pour la Hopman Cup (Cornet et Mladenovic), c'est une bonne chose. Il y a beaucoup d'expérience dans l'équipe et de la jeunesse avec Fiona (Ferro). Les cinq ont des chances de jouer en simple.

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Je ne sais pas si on a un avantage quand on dispute une finale de Fed Cup à l'extérieur contre une équipe qui a la numéro 1 mondiale dans ses rangs (Ashleigh Barty). Moi, j'ai beaucoup d'options, en simple comme en double. Lors des deux premiers tours, on l'a prouvé : on a gagné avec des joueuses différentes en simple. On ne sait jamais ce qui peut se passer samedi lors des deux premiers simples. Ça peut être très dur physiquement et mentalement. Et derrière le dimanche est une journée énorme. Avoir différentes options, ça me donne la migraine dans la semaine mais c'est un privilège pour le week-end.

« Barty a beaucoup d'atouts, mais il y a quelques failles aussi qu'on va exploiter »

Les conditions ? On ne ressent pas trop le vent, c'est quand même assez fermé. C'est très confiné, ça résonne un peu. La surface rebondit, elle est plus lente que sur les courts d'entraînement mais elle convient à tout le monde.

Barty est difficile à battre parce qu'elle a un jeu très complet, elle est capable de varier, elle a un bon service, elle slice en revers. Elle a beaucoup d'atouts, mais il y a quelques failles aussi qu'on va exploiter. Forcément elle est numéro 1 mondiale, elle a fait une super saison, mais je sais qu'on a des filles qui l'ont battue dans l'équipe. Quand on est joueur, ça reste. Même si ce sont des conditions différentes, ça reste. On va pouvoir s'appuyer sur ça, en discuter ensemble pour faire les meilleurs choix possible. »

publié le 6 novembre 2019 à 08h19 mis à jour le 6 novembre 2019 à 08h23
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