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Fabio Fognini, vainqueur à Monte-Carlo : « J'ai tout ce qu'on peut souhaiter dans la vie »

Marié, père de famille et maintenant vainqueur d'un Masters 1000 : Fabio Fognini respirait le bonheur après sa victoire en finale de Monte-Carlo contre Dusan Lajovic (6-3, 6-4).

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« Pouvez-vous dire comment vous vous sentez, dans votre corps et dans votre tête ?
Au niveau du corps, c'est moyen. Il faut être honnête, je suis fatigué et j'ai mal aux jambes. Je vais prendre au moins deux jours avant de décider si je joue à Barcelone la semaine prochaine. Et mentalement ? Fatigué aussi, c'est normal, mais je suis vraiment, vraiment heureux.

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C'est votre premier Masters 1000 et vous battez votre record au classement ATP avec une 12e place dès demain. Est-ce une nouvelle ère qui s'ouvre à vous ?
Non (il rit). Je suis juste heureux d'avoir gagné un gros tournoi, ce qui a toujours été mon but, dans ma carrière.

Mais pourquoi ça vous arrive maintenant, à trente et un ans, et pas avant ?
Parce que (sourire). Je ne sais pas trop, c'est dur à dire. Je disais depuis le début de la semaine combien mon début de saison avait été difficile. D'autant plus dur que je jouais bien l'an dernier et que j'avais approché le top 10.

Vous souvenez-vous d'un point en particulier de votre premier tour ici, contre Andrey Rublev, qui a eu cinq balles de 6-4, 5-1 ?
Oui. Du fait que c'est là que j'ai frappé mon seul ace du tournoi (il rit).

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« Le plus important n'était pas le jeu, c'était la coupe »

Vous semblez particulièrement heureux. Est-ce que le bonheur amène la victoire ?
Oui je suis heureux parce que j'ai tout ce qu'on peut souhaiter dans la vie. Quand vous travaillez dur et que vous obtenez ce que je viens d'obtenir, vous ne pouvez qu'être heureux. Et puis je suis en bonne santé, j'ai un bébé, j'ai ma femme et ils sont tout le temps avec moi. Je n'ai rien à demander de plus, à part peut-être un deuxième enfant, mais on a le temps (sourire).

Qu'est-ce qui a fait que vous avez été plus fort que tous vos adversaires cette semaine ?
J'ai eu beaucoup de chance au premier match (contre Rublev, mené 6-4, 4-1, il a gagné 4-6, 7-5, 6-1), pareil au deuxième (forfait de Gilles Simon), et après je me suis mis à super bien jouer, notamment contre Sascha (Zverev, battu 7-6, 6-1). Contre Borna (Coric, dominé 1-6, 6-3, 6-2), les conditions étaient particulières, c'était le soir et il faisait plus froid que la normale. En demies, face à Rafa (Nadal, victoire 6-4, 6-2), j'ai joué mon meilleur tennis du début à la fin, parce que face à lui c'est la seule solution. Et puis aujourd'hui, bah c'était une finale. Le plus important n'était pas le jeu, c'était la coupe.

Cette coupe, justement, elle représente quelque chose de particulier à cause de la proximité avec l'Italie ?
Oui, c'est quasiment un tournoi à domicile, pour moi qui suis né à San Remo (à 50 km). Je m'entraînais dans ce club parfois, quand j'étais jeune. Et j'avais ma famille et mes amis dans les gradins aujourd'hui. C'était un rêve de gosse. Et maintenant, j'ai mon nom sur le trophée !

Est-ce que vous pensez déjà un peu à Roland-Garros ?
Non, là, je pense à Monte-Carlo. Je vais fêter ça avec mes proches. Demain, une autre semaine commence et puis c'est l'anniversaire de ma maman. Et pour Roland-Garros, soyons honnêtes, le favori, c'est toujours Rafa. Roland-Garros, là, maintenant, ce n'est pas mon problème, croyez-moi. »

publié le 21 avril 2019 à 19h45 mis à jour le 22 avril 2019 à 19h50
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