Le beau début de saison de Ons Jabeur (quart de finaliste à l'Open d'Australie et à l'Open de Doha, meilleur classement avec une 39e place mondiale) a été stoppé net par la pandémie de coronavirus qui frappe la planète. Confinée à New York, la Tunisienne prend son mal en patience et tente de garder la forme comme elle peut.
« Comme je ne me dépense pas trop, il faut que je fasse très attention à mon alimentation, a-t-elle confié dans une vidéo sur les réseaux sociaux de l'Open d'Australie. C'est mon mari qui cuisine. Nous regardons beaucoup de films en mangeant du pop-corn ». Coincée dans un appartement new yorkais, elle doit trouver, comme ses collègues, un moyen de s'entretenir. « J'aime danser. Peut-être que c'est le bon moment pour m'y mettre. J'espère que les voisins ne nous vireront pas. »
« Ce qui me manque le plus, c'est le tennis »
Surtout, Jabeur tente de prendre la situation avec philosophie, elle qui est loin de son pays. « Je suis coincée aux États-Unis, mais peut-être que j'aime ça. Je suis juste avec mon mari qui est aussi devenu mon coach sportif, il essaie de me faire travailler. Ce qui me manque le plus, c'est le tennis. C'est la seule chose que nous ne pouvons pas faire actuellement. »