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Boris Becker ne dit pas non à un retour en tant que coach

Boris Becker (tee-shirt bleu) lorsqu'il était le coach de Novak Djokovic. (Nicolas Luttiau/L'Équipe)
Boris Becker (tee-shirt bleu) lorsqu'il était le coach de Novak Djokovic. (Nicolas Luttiau/L'Équipe)

Au service de la Fédération allemande de tennis, Boris Becker ne serait pas opposé à redevenir coach.

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Responsable du haut niveau masculin au sein de la Fédération allemande de tennis, Boris Becker n'a pas rejeté l'idée de redevenir coach dans un proche avenir. Sa première expérience avec Novak Djokovic avait été plutôt concluante puisqu'il avait été le Serbe à remporter six titres du Grand Chelem. Becker avait également lancé la tendance des « power coaches », ces anciennes légendes du jeu qui se mettaient au service des meilleurs actuels.

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« Je n'écarte pas l'idée de redevenir coach, a-t-il déclaré lors d'un podcast sur Eurosport Allemagne. Actuellement, c'est impossible car j'ai des responsabilités au sein de la Fédération. Mais rien n'est figé à jamais. Si des joueurs manifestent leur intérêt pour que je les entraîne, je pourrais prendre ça en considération. Le problème, c'est que c'est terriblement chronophage. Je passais 25 à 30 semaines avec Novak Djokovic. J'ai une famille et des projets professionnels dont il faut que je m'occupe. Mais je ne veux pas fermer la porte à une nouvelle opportunité. » Nul doute que les fans allemands pourraient rêver d'un ticket Zverev-Becker, même si aucun élément pointant dans cette direction n'a été dévoilé.

« Novak Djokovic s'était vu trop beau quand il était n°1 mondial »

Boris Becker

Becker est également revenu sur les conditions de son arrivée dans l'équipe de Djokovic en 2013. Tout a commencé par une discussion très franche après que le Serbe avait perdu sa place de n°1 mondial au profit d'Andy Murray. « Je lui ai dit que s'il n'était plus aussi bon en ce moment, c'est parce qu'il s'était vu trop beau en tant que n°1 mondial et qu'il n'avait pas ressenti le besoin de s'améliorer encore plus. Les autres joueurs tels que Nadal et Federer ont toujours fait des ajustements dans leur jeu. Je lui ai dit que je n'aimais pas son placement sur le court, la façon dont il servait. Nous avons eu une longue conversation. Il avait déjà remporté pas mal de Grands Chelems, il était une superstar totale, mais il n'était pas satisfait de ce qu'il était et cherchait quelque chose en plus. »

publié le 5 juin 2020 à 10h19
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