Avec le nouveau règlement mis en place pour la saison de WEC, le leader du Championnat reçoit un handicap, soit par un ballast, soit par une modification de puissance lors de chaque course. C'est ce qui est arrivé le week-end dernier à Fuji au trio de la Toyota n°7, vainqueur de la première manche à Silverstone. Résultat, Mike Conway, Kamui Kobayashi et José Maria Lopez ont terminé au Japon à 34 secondes de leurs coéquipiers de la Toyota n°8, Sebastien Buemi, Kazuki Nakajima et Brendon Hartley, pénalisés par un drive through.
Ce système, censé offrir plus de suspense et de spectacle, prive finalement les spectateurs du duel entre les deux TS050, et fruste évidemment les pilotes. « Je n'ai jamais eu le sentiment d'avoir la moindre chance, a regretté Kobayashi sur Motorsport.com. Mais j'ai quand même l'impression que nous avons bien géré la course. Malheureusement, il y a ce handicap. Je pense qu'à l'avenir nous connaîtrons le résultat de la course à l'avance. »
« Compte tenu du handicap, terminer à 30 secondes est un bon résultat, a ajouté Lopez. Quand on met le casque, on essaie de tirer le maximum de la voiture. C'est notre boulot, peu importe le règlement. Si la n°8 est meilleure à Shanghai (10 novembre), nous aurons un avantage la course suivante. Le système est conçu ainsi, pour qu'on ne puisse pas s'échapper au Championnat. »