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24 Heures du Mans virtuelles : un réalisme saisissant

Le départ des 24 Heures du Mans 2020 virtuelles. (DR/Le Mans. org)
Le départ des 24 Heures du Mans 2020 virtuelles. (DR/Le Mans. org)

Les premières 24 Heures du Mans virtuelles remplacent la 88e édition de la classique mancelle, samedi et dimanche. Aux dates initialement prévues avant le report de l'épreuve, les 19 et 20 septembre. Les premières heures de course étaient d'un réalisme saisissant.

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Les premières 24 Heures du Mans virtuelles sont parties, samedi à 15 heures, sous le baisser de drapeau de Tony Parker. Le moment était attendu avec curiosité, les images furent saisissantes ! Pour les habitués des angles de prises des « vraies » 24 Heures, des caméras embarquées, on s'y serait cru. Jusqu'au bruitage des moteurs au passage.

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Les meilleurs gamers et sim racers mondiaux -les plus rapides du plateau- s'étaient chargés des qualifications tandis que le départ était, avec bonheur, réservé aux pilotes professionnels titulaires de la licence FIA pour mieux profiter de tous ces noms les plus connus de la liste des engagés. Quel plateau ! Les uns étaient au Japon, en Nouvelle-Zélande ou à Paris et allaient passer le volant à un équipier à Miami, à Charlotte, à Monaco ou à Grenoble...

Max Verstappen et Lando Norris étaient aux avant-postes, mais le team Rebellion aussi ou la « Toyota LMP2 » officielle d'un José Maria Lopez déchaîné, celle de Brendon Hartley et Sébastien Buemi déjà retardée sur une sortie de route. Les Porsche dominaient le début de course en GTE.

Alonso-Barrichello, premier abandon pour... panne d'essence !

Premier abandon notable après un peu plus d'une heure de course : celui de Fernando Alonso, « virtuellement » tombé en panne d'essence dans la ligne droite des Hunaudières, après une incompréhension de son team au moment d'effectuer une pénalité et de ce fait, dans l'impossibilité virtuelle de ravitailler dans le même timing. On entrait dans la deuxième heure de course, dans ce long, long jour comme on le dit au Japon des 24 Heures du Mans. Un peu comme dans la réalité... Si ce n'est que la panne entraînant l'abandon risquait plus de venir d'un problème de connexion.

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« J'aime ce côté bon esprit et cette autre façon d'aborder ce sport auto qui se développe différemment », commentait Jean Todt, le président de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA). « Bien sûr, ce n'est tout de même pas le même ''parfum'' ! admettait Pierre Fillon, le président de l'Automobile Club de l'Ouest, le club organisateur. Mais la jeune génération est très attirée par le eSport. Peut-être moins par le sport automobile... Il faut que l'on donne l'envie de notre sport à ces jeunes-là. »

En attendant, « au lieu d'être triste de ne pas être au Mans ce week-end, on s'amuse ! », concluait Gérard Neveu, le patron du championnat du monde d'endurance WEC. Et rendez-vous dans la Sarthe, les 19 et 20 septembre !

publié le 13 juin 2020 à 18h00
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