Ski de fond
Sept garçons ont été retenus pour l'ouverture de la saison de Coupe du monde de vendredi à dimanche à Ruka (Finlande). Les filles entreront en lice soit la semaine suivante à Lillehammer (Norvège) soit celle d'après à Davos (Suisse).
Au programme du traditionnel mini-Tour, un sprint classique (vendredi), un 15 km classique (samedi) et une poursuite 15 km libre (dimanche). Le staff a donc retenu quatre distanceurs (Maurice Manificat, Clément Parisse, Adrien Backscheider et Valentin Chauvin) et trois sprinteurs (Lucas Chanavat, Richard Jouve et Baptiste Gros). Jean-Marc Gaillard (39 ans), dont c'est peut-être la dernière saison, préfère se ménager et ne rentrera qu'à Davos.
« La préparation s'est bien passée et on est dans les temps, explique le chef d'équipe François Faivre. C'est une saison sans grand championnat et au départ, je voulais essayer de trouver des nouvelles choses, par exemple un stage en Nouvelle-Zélande en septembre mais ça ne s'est pas fait. On est resté sur des schémas classiques, ça fonctionne bien, on va essayer de claquer des résultats sur des étapes et des formats qui nous sont favorables. Ça veut dire une première victoire pour des garçons comme Lucas (Chanavat, 3e le week-end dernier d'un sprint classique en Norvège) et Richard (Jouve), un premier podium pour Clément (Parisse) et continuer de monter sur des podiums pour Maurice (Manificat). Et on a un statut de troisième nation mondiale (derrière la Norvège et la Russie) à défendre avec aussi des beaux relais. »
Combiné nordique
C'est le début d'une autre histoire. Avec les retraites de François Braud et Maxime Laheurte, il ne reste en équipe de France plus aucun membre de la génération dorée qui a grandi dans le sillage de Jason Lamy Chappuis.
Antoine Gérard est le seul athlète inscrit dans le groupe A. À 24 ans, le Vosgien va participer à sa cinquième saison de Coupe du monde. Auteur d'un podium par équipes fin 2017, il est entré à deux reprises dans le top cinq en individuel (meilleure place 5e). Excellent fondeur, il s'est souvent montré inconstant au tremplin. Mais son été très solide (3 podiums dont une victoire en Grand Prix) peut laisser augurer de meilleurs lendemains pour une équipe de France en reconstruction après un hiver raté (deux tops 10 seulement) dû, entre autres, à un changement de coach en cours de route (Étienne Gouy est revenu au bercail).
Outre Gérard, Laurent Muhlethaler sera un des piliers et les jeunes Lilian Vaxelaire et Edgar Vallet, qui ont bouclé l'été sur un bon niveau de saut, seront alignés « pour se faire les dents », dixit Jérôme Laheurte, le patron du combiné et du saut spécial.
Saut à skis
Seul athlète à avoir déjà évolué au plus haut niveau, Jonathan Learoyd ne va pas débuter son hiver en Coupe du monde. À 19 ans, le sauteur de Courchevel, qui avait marqué les esprits en se qualifiant pour les huit manches de la Tournée des Quatre Tremplins 2018, a vécu un dernier hiver plus chaotique. « Il a un niveau correct mais pas hyper impressionnant, explique Laheurte. Mais il n'y a pas de quoi s'affoler, on va lui laisser le temps. » Il sera donc aligné début décembre en Coupe continentale à Vikersund (Norvège) et, selon ses résultats, montera à l'échelon supérieur. »
Chez les femmes, les Françaises participeront à l'ouverture la semaine prochaine à Lillehammer. Révélation de l'hiver dernier, Joséphine Pagnier (17 ans) en sera ainsi que Julia Clair, qui revient bien après sa blessure à un genou (ligament croisé). Elles pourraient être rejointes par Océane Avocat-Gros et Lucile Morat.